J’avais passé ce dimanche
ensoleillé au chevet de Papa Fitzsou, alors qu’il était plongé dans un étrange
et selon moi, inhabituel et profond sommeil. Je l’avais regardé pendant des
heures, se battre vaillamment contre un innommable microbe qui avait élu
domicile dans ses poumons sans invitation.
Ses mains étaient refermées,
emprise silencieuse sur son invisible force intérieure. Sa respiration, quoique
hasardeuse, soulevait son épaule droite d’un mouvement oscillant entre le calme
et la tempête. Je me demandais… Et demain?...
Simultanément, magie des
textos, j’échangeais des mots avec l’Ami Pat. Présence rassurante malgré la
distance. Bienfait de l’amitié, évitant de perdre la tramontane*…
Lundi se pointa avec la
microscopique impression que quelque chose se tramait dans mon corps. Papa
Fitzsou de son côté, était sorti de sa léthargie et trônait souriant, auprès de
ses sujets féminins. En fin de journée,
l’impression devint évidence…
Après deux jours d’intense
état végétatif, passés coquettement
vêtue d’un pyjama, les yeux cernés jusqu’au menton et enroulée dans mon doudou
jaune pelucheux, j’ai déployé mes ailes sur ce jeudi, le cœur rempli d’espoir
que ce vilain rhume, prenne un peu le large.
Pendant ce Temps de réclusion,
n’ayant d’énergie que pour chiner quelque désennui, plus souvent qu’autrement,
j’ai stagné sur TV5, le poste des Cousins. C’est là que j’appris, via une émission très intéressante, ce
qu’était la tramontane.
Pour alterner, et sous la
suggestion d’une pub
de Montréal (qui veut que je retourne la voir parce qu’elle
a changé (paraît-il)…), j’ai aussi ressorti un vieux casse-tête,
histoire de profiter de la lumière s’infiltrant par les larges portes patio. Le
soleil après tout, ça guérit tout.
Ou presque!…
* Tramontane :
étoile polaire (être désorienté, perdre le nord) ou vent froid venant du
nord-ouest qui souffle sur le Languedoc et le Roussillon; page 2656, Le Petit
Robert, 2003
Commentaires
https://jimlajungle.blogspot.fr/2014/03/le-cers.html
Soignez vous !!!
Promis je vais me soigner!