Comme vous le constatez, ça ne
va pas fort-fort du côté inspiration de ce Temps-là. Syndrome de la page blanche
récurrente. Quand ça m’arrivait dans le passé, je pressais mes neurones pour en
extraire quelques idées juteuses. Loufoques ou non. Au moins je maintenais le cap.
La différence en 2018, c’est que si rien ne vient, je laisse passer. Tomber. Je
n’insiste pas.
Je m’en excuse auprès de
Ceux-Celles qui, jour après jour, viennent jeter un œil, espérant y trouver
quelques mots nouveaux et délirants et qui se frappent à un billet dépassé. Désolée.
Peut-être que la passion me
reviendra. Ou devrais-je parler de besoin puisque ça en fut un pendant
plusieurs années. Si je peux me permettre quelques confidences de salon, je
dirais que je ne sais plus trop où j’en suis, comme si une partie de moi-même n’était
jamais rentrée au pays.
Bizarre comme feeling.
Dernièrement, j’ai retrouvé ces
mots, crayonnés sur un bout de papier en un Temps oublié. Minutieusement dissimulé
dans une pochette de l’un des livres d’écriture traînant un peu partout dans
l’appart, je suis tombée en amour avec le sens. Comme s’il était Temps pour moi
de donner à l’ange-aérien, un nouvel envol. Un peu plus de corde…
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est
s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout,
comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent.
» P.
Fillit
J’ai décidé d’en habiller la
page titre de ce blogue, en échange de celle qui me
suit depuis les tout débuts.
Alors finalement, « j’ai
traversé la rivière quand je suis arrivée… à la passerelle »* (pas
n’importe laquelle : celle d’Ulrick,
notre défunt maire haïtien)
Drôle de lien n’est-ce pas?...
* « Ça veut dire qu'il ne
sert à rien de tenter de tout planifier et que les choses arriveront au moment
où elles doivent se produire. » Sandra
Dubé, Gaspé
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FS