Passer au contenu principal

Regard avec vue



« … Je ne voulais pas être indiscrète. Mais comme je petit-déjeunais ce matin, bien installée dans la partie ensoleillée de la salle à manger, je posai un regard nonchalant sur les fenêtres de l’immeuble voisin.
 
Depuis toujours, j’avais eu l’impression que toutes les ouvertures donnant à l’est, étaient obstruées par de vagues et épaisses draperies. Quelle surprise ce matin, de pouvoir y glisser impunément un œil en même Temps que la lumière du jour!

En fait, rassurez-vous, je ne distinguais rien de précis, si ce n’était que certains habillages de fenêtres avaient été entrouverts.
De mon observatoire, j’apercevais facilement sept des neuf ouvertures de l’étage. Les deux autres? En me contorsionnant.

De l’une d’elles, je pouvais affirmer que son rideau fuchsia était habituellement fermé sous ses plis empesés.
Que derrière une autre, se déroulait un tissu foncé, presque noir. Toujours tiré à quatre épingles… 
Impossible de percer les mystères se cachant derrière…

Comme l’avant-midi allait bon train, je vis l’une se refermer sur son store de lamelles blanches. Pour se prémunir contre les chauds rayons du soleil. 
Évidence même...

Conclusion?

… Fallait que je sois en manque d’inspiration "pas-t'à-peu-près" ce matin, pour déblatérer pendant une page entière... sur rien d'autre que les fenêtres des Voisins!... »
« Une chance que j’ai des Voisins! », Amos, février 2016

Commentaires

Nanou La Terre a dit…
Mais non mais non, j'aurais fait de même! Vive le moment présent dans l'observation tout en imagination. Ah, belle plume, je sais, je te l'ai déjà dit. J'attends le futur billet avec impatience xxx
Zoreilles a dit…
Tu vas me trouver hors sujet par rapport à ton billet mais je ne peux pas m'empêcher de penser que dans ton prochain écrit, tu vas en avoir en masse des choses à dire!!!

Comment as-tu aimé ta soirée d'hier? Tu devais être tellement fière... et je l'étais pour toi ainsi que pour les parents de Gabriel Rivest. On vous a remercié à plusieurs reprises d'ailleurs, je trouvais ça touchant.

Nous avons adoré le film, si tant tellement beaucoup... Cette vision, ces convictions et ces 6 gars-là. Tous autant qu'ils sont. La discussion qui a suivi avait autant d'importance que le film. Malgré cette grosse grippe qui m'affecte, je suis restée jusqu'à la toute fin mais j'aurais voulu rester plus longtemps pour te reparler encore, ma gang s'en allait alors j'ai suivi.

J'en ai pensé tellement de bien que ce sera le sujet de mon prochain billet tellement je suis inspirée par tout ce que j'ai vu, entendu, pensé et compris en voyant Paddle for the North!

Et puis j'étais contente de te voir... même si c'était trop court, on va devoir se reprendre, ça n'a pas d'allure de « se botcher » de même, Amos et Rouyn, c'est toujours bien pas si loin que ça...
Le factotum a dit…
J'ai trois grandes fenêtres dans ma cuisine sans draperies.
Je devrai peut-être agir en grand garçon pour ne pas devenir la risée du voisinage.

Pour vous et Zoreilles, désolé de n'avoir pu être présent à Rouyn hier soir.
Nanou, merci pour ton commentaire. Encore une fois. Ça fait toujours plaisir de voir qu'on n'écrit pas que pour nous! ;-)
Tu devrais avoir quelques mots à te mettre sous la dent... dès que je reviendrai de la visite tri-hebdomadaire à Papa Fitzsou.
xoxoxo
Zoreilles, d'une fois à l'autre, je reste estomaquée de constater l'ampleur qu'a pris cette expédition.
J'ai été touchée effectivement qu'on souligne nos "rôles" de parents dans l'aventure. On ne peut qu'en être très fiers!
Certain que le sujet au goût du jour sera...
Mais je n'avais pas besoin de te le dire, tu l'avais déjà deviné!

J'ai été vraiment enchanté de faire la connaissance de ton coureur des bois. Comme si je rencontrais une "vedette". Un peu comme la réaction qu'avait eu Canneberge en me croisant...
C'est fou des fois, comme nos perceptions de quelqu'un peuvent nous entraîner loin...

Écoute... oui, on se planifie une rencontre, d'autant que j'ai manqué mon coup de te présenter à ma Bonne Chum G de Rouyn!!!! Mais, elle, elle t'a vue. Déjà un pas de fait!

Bon samedi sous la neige!
M. Le Factotum, ne vous en faites pas avec vos fenêtres dénudées...
Y'a probablement juste moi pour en faire tout un plat.
Et comme nous ne sommes pas Voisins...
Vous avez une chance que ça passe inaperçu...

On se reprendra pour visionner le documentaire quand j'en aurai une copie. Je vous inviterai avec votre amoureuse... ;-)

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)