« … J’avais une drôle de boule dans l’estomac. Dans la
tête aussi... Quelque chose qui envahissait mon être intérieur, se foutant du
« comment-j’aurais-dû-me-sentir » à l’aube de cette nouvelle journée…
C’était de ma faute. Et celle d’Anne Émond*. Bien sûr. Et puis pourquoi pas celle de mon Amie Lil
aussi, avec qui je partage marches et cinéphilie?
Mais je ne t’en veux point Amie
Lil…Loin de là...
En rêve, j’ai revu David. J’ai senti son désarroi, sa
démesure de Vie. Malgré tout l’amour qu’il recevait et donnait à sa femme, à
ses enfants, à sa fratrie et belle-fratrie, David souffrait d’une intense
solitude que même l’appel des bois ne pouvait alléger.
En silence…
… il roula sa boule d’émotions jusque ce qu’elle ne puisse
plus prendre place dans l’espace restreint de ses rêves englués dans le
quotidien.
J’aurais tant voulu lui parler, partager, lui raconter.
J’aurais tant aimé qu’il ne s’enferme pas sur lui-même de cette façon.
Tant aimé qu’il reste dans ma Vie ne serait-ce qu’un petit
plus. Encore un peu…
Le Temps qu’on en jase…»
* « Les Êtres chers »,
réalisé par Anne Émond, film québécois présenté au ciné-qualité du cinéma Amos,
le 10 février 2016… S’il vous plaît, faites-vous le cadeau d’aller le voir… quand
il sortira en DVD ou s’il est présenté un jour en salle…
« À tous les Êtres chers…»,
Amos, février 2016
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