« … Je coupe le son et l’image, le Temps de me réfugier
quelques heures, dans mon intérieur…
Celui matériel, qui m’abrite et celui métaphorique qui
m’habite…
J’ai besoin de prendre du recul, de réfléchir, de plonger au
plus profond de mon moi. C’est le week-end de l’Amour; ça adonne bien, je
m’aime bien.
Du moins suffisamment pour me permettre ça…
Non pas que je manquais de choix : y’aurait pu y avoir
un saut à St-Sau, une descente à Rouyn ou dans un gîte à Ville-Marie. Ça aurait
pu être aussi, une échappée dans un SylÉmi glacé… Mais rien de tout ça ne me tentait
vraiment. Pour diverses raisons.
Que je tais…
J’ai choisi de rester. De m’enfermer dans l’aquarium du bout
de la salle à manger. J’ai sorti la douillette, remis le pouf à sa place. Ainsi
je pourrai roupiller tranquille sous le chaud soleil. Celui de l’Abitibi…
J’ai de quoi lire, de quoi rêver.
Espérer le jour où j’aurai
le courage de prendre la route en plein hiver pour traverser le parc et me retrouver,
juste de « l’autre-bord »… »
psst... je vous reviens quelque part vers le 15...
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| « Retraite fermée », Amos, 12 février 2016 |
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