« … C’était un beau dimanche ensoleillé de février. Nous
avions pris la route direction Vald’Or, avec pour but premier, d’aller au
cinéma. Visionner je ne sais plus quoi. Et c’était sans importance car de toute
façon, Nous avions passé « go » sans réclamer $200*...
N’importe quoi!
Nous nous sommes retrouvés à errer dans des chemins de
chalet menant aux lacs Ben, Bayeul et Sabourin. Un coin de région que je ne
connaissais ni d’Ève ni d’Adam.
Je savourais le plaisir de rouler ces endroits pour la
première fois. Pour moi, c’était là signe évident, que cinquante ans (et plus…) ne suffisaient pas pour
découvrir complètement, les quelques 65,000 km carrés** formant la grande Abitibi-Témiscamingue.
Au retour, on tenta de retracer ce raccourci qui Nous aurait
ramené près de chez-nous tout en ne revenant pas sur nos "pas". On se retrouva plutôt
sur le site de cette mine abandonnée, au « shaft » (puits d’extraction?) tellement
joli et inhabituel, que j’ai tenu mordicus, à l’immortaliser…
Je me disais, que
ce serait peut-être l’unique fois…
Ça se trouvait sur le chemin Peter Ferderber…
Vous
connaissiez ce coin, Vous, Gens de la région???... »
* jeu
Monopoly
« L’art d’extraire en beauté», Vald’Or, février 2016
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Commentaires
C'est de la poésie... minière!
Ici, on a rapport amour/haine avec les mines, des amours torturées disons...
Un peu comme le démontrait le documentaire "Paddle for the North" hier... J'espère que ton chum et toi avez aimé...