« … Durant les premiers étés de sa Vie, pour elle, tout était
simple et facile.
Elle débutait ses journées en s’étirant sur les rayons de
soleil dansant sous le chant de dizaines d’oiseaux nichés dans l’immense saule
accoudé à la maison.
Par la fenêtre de la minuscule chambre qu’elle partageait
avec ses frères et sa sœur, elle percevait le bruissement des feuilles et le
mouvement des branches sous la brise matinale.
Les effluves de café et des rôties accompagnant les œufs, réussissaient
à l’extirper de sous la lourde catalogne colorée.
Bon départ!
Elle s’empressait de prendre son petit-déjeuner pour ensuite
enfourcher son petit-vélo-bleu-de-fille et pédaler sur la terre battue longeant
la bande gazonnée servant de piste d’atterrissage. C'était une partie de son immense terrain de jeu.
Pour le reste, elle adorait grimper aux arbres bordant le chemin
gravelé qui se perdait en un cul-de-sac, s'inventant mille histoires à dormir debout. À cela, déjà, elle excellait...
Quand venait l’heure du dîner, elle déposait dans la vieille
brouette de bois, victuailles et vieille couverture, qu’elle étendait, à peine quelques
mètres plus loin, pour un pique-nique improvisé.
Et ce quotidien se répéterait, suivant les jours ensoleillés
qui se pointeraient. C’était l’été, elle avait six ans et toutes frivolités étaient
permises…
Ou presque… »
« La petite fille qui hésitait à
grandir…», St-Mathieu, juin 1964
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Commentaires
Une inventrice-constructrice...
xxx
;-)
C'est précieux, tout ça!