Quand nous avons pris la
route, il y a une semaine de cela, nous étions entassés comme des sardines dans
le petit Pontiac Vibe. J’avais comme compagnons, skis, bâtons, valises et boîte
renfermant tous les cadeaux reçus par mon Grand et sa Vérolo. Les heures ont
filé au rythme des kilomètres, ponctuées de jases, d’histoires, d’éclats de
rire.
Beaux moments de bonheur…
Les jeunes m’ont gentiment
déposée au gîte L’Heure Douce sur la rue Richelieu à Québec. Mon hôte, français
d’origine, m’attendait bien patiemment. J’appris avec surprise que je serais
seule à occuper l’endroit, cela pour les trois prochaines nuits.
Bon…
Comme prévu, j’ai assisté le
samedi soir, au spectacle de Véronic Dicaire au théâtre Le Capitole. C’était la
raison de mon déplacement. Et pour ceux, celles qui s’en souviennent, je devais prendre
place à une table pour deux… Et bien… point de notes croustillantes à ce sujet
car finalement, je suis restée seule toute la soirée!
Comme je me suis empressée
de casser la glace avec mes voisins de table, un sympathique couple de Morin
Heights, j’ai tout de même passé une soirée magique (la Dicaire est
incroyable : drôle, talentueuse, bien entourée, spectacle de grande
ampleur. Je vous la recommande chaudement.)
Durant ma cavale, j’ai perfectionné
l’utilisation des transports en commun à Québec et à Montréal. Tranquillement
pas vite, j’augmente la confiance à me déplacer dans ces grandes villes. Ne
riez pas : j’ai passé ma vie en Abitibi. Ici, point besoin de retenir les
numéros d’autobus ni leur trajet. Tout se fait à pieds… ou presque!
J’ai su profiter « d’entre-deux »
visites pour aller au cinéma. À Québec, ce fut au Clap, à la Pyramide, pour savourer le
film de Jean-Marc Vallée, « Wild »,
que vous devez ABSOLUMENT aller voir. Histoire vécue d’une jeune femme qui a
choisi la Pacific Crest Trail le
temps de faire une mise au point sur sa vie.
Je vous jure : très inspirant
et ça donne le goût… de se laisser pousser des ailes! Tellement que…
… c’est ce qui me décida de
me rendre à pieds chez mon Ex-Collègue Kuujjuamiut. Une heure trente plus tard,
exténuée d’avoir traîné mes pas dans la gadoue chargée de mon sac à dos, je
m’installais confortablement à l’intérieur de sa maison. Lors de
cette trotte, j’appris entre autres choses, que Salaberry est à Québec ce que
la St-Laurent est à Montréal : elle sépare l’est de l’ouest!
Je revins à Montréal le
mardi, acceptai avec plaisir l’invitation à dîner de l’Amie Lila pour ensuite aller
casser la croûte avec mon Amie Jasa. Merci la Vie de me faire si bien (et
tant)
manger!
Mercredi, avant de rejoindre
Belle-So N à Dorval, je me permis d’aller voir la comédie musicale
« Annie ». Ça fini de combler les besoins viscéraux de la cinéphile
sommeillant en moi.
C’est jeudi le 16 que je
repris la route de l’Abitibi, non pas en autobus comme mentionné dans le billet
du 15 janvier, mais bien avec Grand Frère et Belle-So N. Un bien beau voyage
malgré le mauvais temps.
Pour terminer...
... la morale de cette belle escapade :
j’ai toujours les billets d’un aller-retour Amos-Québec en poche!
Et demain, je
vous raconterai cette histoire d’aérogare…
"L'art de se compacter", Parc LaVérendrye, janvier 2015 |
"Quand L'Heure se fait Douce", Québec, janvier 2015 |
"Choisir Montréal??", Montréal, janvier 2015 |
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