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du manque d’inspiration… Depuis des jours, ça me tourmente, me hante, me désenchante… et
je me répète tout bas :
« La
compétence coûte cher, mais l’incompétence coûte encore plus cher! »
Je ne crois pas déjà avoir utilisé cette maxime. Si oui, je ne me gêne pas pour
la réutiliser. J’en ai bavé toute la semaine de celle-là…
Tout
s’enchaîne, se déchaîne. Si je déchante, je ne suis pas inspirée. Si je ne suis
pas inspirée, je n’écris pas. Si je n’écris pas, je ne mets pas de lien sur FB.
Si je ne mets pas de lien sur FB, je n’ai pas de commentaires… sur FB. Si je n’ai
pas de commentaires sur FB, j’en ai encore moins dans ma boîte de messagerie.
Ni de FB, ni du Factotum qui n’a pas à
me corriger puisque je n’ai rien publié…
Et
je recommence…
Je
perds tranquillement le goût d’ouvrir ce gentil portable qui me tient compagnie
depuis mon arrivée au Nunavik. Comme si j’avais déjà tout raconté, tout vu,
tout dit. Comme si j’en étais arrivée à ce point où je n’ai plus la chanson du
Nord qui coule dans mes veines mais bien un Nord qui me désillusionne...
Un Nord? Non, à bien y penser, il n’a
rien à se reprocher ce Nord. C’est plutôt…
Ouin…
c’est plutôt ça…
Peut-être
qu’à force d’avoir trop longtemps le nez dedans, ça tourne, comme en politique, et on finit par trouver que ça ne sent pas trop bon…
Mais bon…
« Quand tout nous paraît une montagne »,
Kangiqsujuaq, mars 2014
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Commentaires
Je t'avoue que j'en vis parfois, de plus en plus souvent d'ailleurs, de ces moments-là où je me demande « À quoi bon? »
Et puis, tout à coup, un commentaire, juste un, et me revoilà animée d'un nouvel enthousiasme.
C'est particulier, les relations virtuelles. Elles nous semblent pourtant bien réelles par ce qu'elles nous font vivre!
De ce temps-là, c'est plutôt difficile au travail, alors, ça, ça me coupe l'inspiration. J'écrirais bien là-dessus, mais je me censure...
C'est ça qui me désole.
J'imagine que je serai un brin désinhibée lorsque je serai "jeune retraitée"... ;-)
On dit toujours que les blogues sont des espaces de liberté où l'on est anonymes mais comme on ne peut jamais présumer de qui nous lit, quand, et dans quel état d'esprit, il y a lieu de se garder une petite gêne... en toutes circonstances!
Que l'inspiration te revienne au plus vite, j'aime ça te lire et sachant combien c'est bienfaisant parfois d'écrire, je nous souhaite ça pour bientôt.
Hey? On serait due pour un morceau de tarte aux pommes nous, non?
Bonne journée!