En moins de temps qu’il n’en faut pour crier «ascenseur », je me suis retrouvée tôt ce matin, au trente-sixième étage du Château. Sans blague, je crois que je n’avais jamais été aussi haut sans être à bord d’un avion! Ou peut-être si, à Florence, dans une espèce de vieille tour aux escaliers en colimaçon où j’avais failli mourir des suites d’une attaque de claustrophobie et d’ochlophobie. Parlez-en à ma Douceur ma Belle si vous ne me croyez pas…
À la pause de mi-journée, je me dirigeai vers les toilettes. Besoin était. À peine j’eus finis de me laver les mains, j’aperçus tout au fond de la salle, deux fauteuils qui me semblaient plus que confortables et une petite table. Intriguée, je m’en approchai. Sur le coup, je me suis demandée qui pouvait avoir la drôle d’idée de venir s’installer ici pour prendre un café…
… J’y ai réfléchi pendant une bonne dizaine de minutes tout en m’extasiant sur ce que la ville déroulait sous mes yeux…
Les vitrines touchant terre (!) donnait une vue imprenable sur Montréal. Comme si j’avais googueulé une adresse en 3-D, je pouvais suivre les différentes artères, tourner abruptement sur le coin d’une tour pour reprendre mes rêveries juste un peu plus loin. J’adore me perdre ainsi dans la métropole.
Je dis bien ainsi, car quand, à la fin de la journée, vint le temps de mettre mes bottes et de me faufiler à l’extérieur j’hésitai! Pas mal quand même pour une fille qui pense venir s’installer ici. J’ai du chemin à faire en ti pépére!!! Mais une fois mes bottes mises, j’ai glissé tout ce que j’avais de courage dans mes poches et me suis dit : « Allons ma Vieille! T’en mourras pas! » (du moins je l’espérais fortement car je n’étais pas prête à rendre l’âme ainsi , ici…)
Et devinez quoi?...
Je me suis retrouvée, billet en main, dans la salle 2 d’un immense cinéma. L’écran s’étendait à l’infini devant les cinq spectateurs attentifs à ce qui s’y déroulait.
J’ai basculé légèrement le haut siège en cuir (c’est le confort total dites-donc les salles de la métropole!), et j’ai ouvert mon cerveau aux conversations. En habituée du cinéma à Kuujjuaq, j’avais choisi un film anglais!
Cré moi!...
p.s. « That awkward moment » est un bon film. Mais ne me demandez surtout pas le nom des acteurs…
À la pause de mi-journée, je me dirigeai vers les toilettes. Besoin était. À peine j’eus finis de me laver les mains, j’aperçus tout au fond de la salle, deux fauteuils qui me semblaient plus que confortables et une petite table. Intriguée, je m’en approchai. Sur le coup, je me suis demandée qui pouvait avoir la drôle d’idée de venir s’installer ici pour prendre un café…
… J’y ai réfléchi pendant une bonne dizaine de minutes tout en m’extasiant sur ce que la ville déroulait sous mes yeux…
Les vitrines touchant terre (!) donnait une vue imprenable sur Montréal. Comme si j’avais googueulé une adresse en 3-D, je pouvais suivre les différentes artères, tourner abruptement sur le coin d’une tour pour reprendre mes rêveries juste un peu plus loin. J’adore me perdre ainsi dans la métropole.
Je dis bien ainsi, car quand, à la fin de la journée, vint le temps de mettre mes bottes et de me faufiler à l’extérieur j’hésitai! Pas mal quand même pour une fille qui pense venir s’installer ici. J’ai du chemin à faire en ti pépére!!! Mais une fois mes bottes mises, j’ai glissé tout ce que j’avais de courage dans mes poches et me suis dit : « Allons ma Vieille! T’en mourras pas! » (du moins je l’espérais fortement car je n’étais pas prête à rendre l’âme ainsi , ici…)
Et devinez quoi?...
Je me suis retrouvée, billet en main, dans la salle 2 d’un immense cinéma. L’écran s’étendait à l’infini devant les cinq spectateurs attentifs à ce qui s’y déroulait.
J’ai basculé légèrement le haut siège en cuir (c’est le confort total dites-donc les salles de la métropole!), et j’ai ouvert mon cerveau aux conversations. En habituée du cinéma à Kuujjuaq, j’avais choisi un film anglais!
Cré moi!...
p.s. « That awkward moment » est un bon film. Mais ne me demandez surtout pas le nom des acteurs…
Commentaires
À Rouyn-Noranda, je connais ce bonheur une fois par année, fin octobre, au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. C'est pourquoi je capote pendant cette semaine-là!
Tu aimerais Montréal? Je vois que ta pensée se précise...
Me suis même surprise à penser que je pourrais retourner à Amos pour quelques temps...
Je ne sais plus, vraiment...
J'ai hâte d'avoir un "q" pour quelque chose, quelque part...
En passant, fortes probabilités que je passe un jour ou deux chez ma Chum G les 15-16 avril. Seras-tu en ville? On pourrait prévoir un café?...