« …
C’était un beau dimanche. La journée s’était déroulée comme dans un rêve
éveillé : « Marche, prie, mange… » Curieusement, ces
mots me rappelaient vaguement quelque chose sauf qu’il manquait… Il manquait…
Ouep! Il manquait « ça »…
J’avais
quitté l’Auberge en mi avant-midi, pour me diriger vers le cœur du village. Le
ciel en profita pour laisser tomber une myriade de flocons engoncés dans leurs
habits blancs. Il participait à sa façon à la Festi-Neige qui battait son plein.
Je pris le temps d’arpenter la Principale d’un bout à l’autre, m’arrêter à la
papeterie du coin pour y acheter une nouvelle plume, pénétrer dans la
magnifique église le temps d’une messe, pour finalement entrer dans le petit resto
Italien de la veille pour y avaler un minestrone saupoudré de parmesan.
Réconfortant…
Sur
le chemin du retour, j’aperçus une carriole tirée par deux fiers chevaux bruns
chocolat. Sans réfléchir plus longtemps, je pris mon rang dans la file des gens
attendant patiemment leur tour. Dès que nous fûmes tous assis sur l’étroite
banquette de bois, je fis rapidement la connaissance de la Dame qui vivait « dans-le-rang-en-haut-de-la-côte »
près de Madame Chose, je souris à la petite-sœur-qui-tenait-son-petit-frère-apeuré
par le cou et du coup, je piquai un clin d’œil à la Vie, de me retrouver ainsi
coincée parmi ces gens de la place, à sentir les effluves dégagées par les
bêtes devant.
Rassurant…
À
mon arrivée à l’Auberge ce soir-là, M. Mario vint m’accueillir tout guilleret. « Vous
n’êtes pas accompagnée ce soir? » qu'il me dit, sourire en coin.
Comique va!... »
Commentaires
Ste-Agathe, tiens, un beau coin de pays!
Mais pour y avoir passé une semaine, je ne suis pas certaine si je m'y installerais.
Anyway, de ce temps-là, je ne sais plus du tout où je me vois ni quand je m'y vois!!!
Je croise les doigts pour que les choses se placent tranquillement...