…
deux petites heures devant moi pour noircir l’écran d’un morceau de Nunavik
avant que…
Il
y avait soudain en moi, rencontre d’émotions contradictoires : la lenteur
poussait « sur-le-champ ». Tout allait trop vite à mon goût. Je n’avais pas eu le temps
de mettre mes idées en place qu’il fallait que je les dépose en
bonne et due forme sur le blanc. Pas évident!
Imaginez…
Mon grand cœur et moi,
avions décidé vendredi dernier, dans un seul et même élan, d’accueillir un
chercheur sans abri (!) pour deux nuits. Il en est ainsi ici : il arrive
parfois (mais très
rarement
quand même)
que les chambres des deux hôtels, ainsi que les chambres des transits mises à la
disposition des gens de passage, soient toutes occupées. Lorsque l’occasion se
présente, on reçoit alors une demande à l’aide lancée par-delà les frontières
invisibles de nos différents postes de travail. La personne qui y répond s’engage
pour des délais différents, à héberger l’itinérant (e).
J’ai
gagné le dernier!...
Blague à part : savoir
que ma « visite » arriverait lundi soir, m’a permis de nettoyer l’appart
de fond en comble dimanche, de ranger les innombrables revues traînant ici et là
et de m’imaginer ce que serait la vie si…
Bon… j’en ai pour
quarante-huit heures à partager le quatre et demi. Tout de même pas la mer à
boire!... Pis…
"Riche brillance du Nunavik", Kuujjuaq, octobre 2013 |
Commentaires
Pas tannant à héberger des "chercheurs" comme ça!
;-)
Sinon, ce serait plate en titi!...
;-)