... Elle entra tout doucement dans la chambre en écartant le rideau de billes écarlates. Elle fit quelques pas et s’arrêta, hésitante. Elle jeta un regard circulaire et demeura sans bouger.
La nuit s’étendit sur la ville au moment même où Marie-Ludivine tomba sur l’édredon aux couleurs flétries.
En silence, elle attendit.
Par la fenêtre ouverte, lui parvenaient les cris d’enfants errants, à la recherche du « je ne sais quoi » qui transformerait leur soirée comme les autres en une « pas comme les autres ».
Elle aussi souhaitait ce « je ne sais quoi »…
Au loin, un crissement de pneus… Elle imagina sans peine le nuage de poussière qu’il souleva. Elle sentit même le bout de son nez lui piquer, comme lorsque débutaient ses allergies.
« Non pas ce soir, surtout pas ce soir… » pensa-t-elle.
La chaleur était suffocante. Juste respirer représentait un défi en soi. L’air était lourd et préparait l’orage. La grisaille des boules de nuages formait un plafond sombre, plongeant la pièce dans la pénombre. Seules quelques lueurs blafardes de ville, jetaient des clins d’œil sur le lit par les lamelles échancrées du store usé.
Marie-Ludivine se mit à lisser sa robe dans un lent et sensuel mouvement.
« Sois patiente » se morigéna-t-elle… « Tout vient à point à qui sait attendre »…
Enfin, des pas retentirent dans l’escalier. Brusquement, son cœur s’emballa. Elle releva la tête ne sachant quelle attitude adopter. La porte s’ouvrit avec fracas. Un bruit de clés lancées sur un guéridon, encore des pas...
Puis cette voix tant espérée : « Marie-Ludivine? »
Cette fois elle n’hésita plus. D’un bond elle se retrouva au-travers des mêmes billes écarlates et derrière, se tenait un homme, son Homme. Grand, mince aux bras terriblement accueillants…
Elle s’y précipita.
Et lui, se penchant, la cueillit en vol…
... Il fut récompensé par un rêche coup de langue et des ronronnements de plaisir…
Eleanor Roosevelt
En silence, elle attendit.
Par la fenêtre ouverte, lui parvenaient les cris d’enfants errants, à la recherche du « je ne sais quoi » qui transformerait leur soirée comme les autres en une « pas comme les autres ».
Elle aussi souhaitait ce « je ne sais quoi »…
Au loin, un crissement de pneus… Elle imagina sans peine le nuage de poussière qu’il souleva. Elle sentit même le bout de son nez lui piquer, comme lorsque débutaient ses allergies.
« Non pas ce soir, surtout pas ce soir… » pensa-t-elle.
La chaleur était suffocante. Juste respirer représentait un défi en soi. L’air était lourd et préparait l’orage. La grisaille des boules de nuages formait un plafond sombre, plongeant la pièce dans la pénombre. Seules quelques lueurs blafardes de ville, jetaient des clins d’œil sur le lit par les lamelles échancrées du store usé.
Marie-Ludivine se mit à lisser sa robe dans un lent et sensuel mouvement.
« Sois patiente » se morigéna-t-elle… « Tout vient à point à qui sait attendre »…
Enfin, des pas retentirent dans l’escalier. Brusquement, son cœur s’emballa. Elle releva la tête ne sachant quelle attitude adopter. La porte s’ouvrit avec fracas. Un bruit de clés lancées sur un guéridon, encore des pas...
Puis cette voix tant espérée : « Marie-Ludivine? »
Cette fois elle n’hésita plus. D’un bond elle se retrouva au-travers des mêmes billes écarlates et derrière, se tenait un homme, son Homme. Grand, mince aux bras terriblement accueillants…
Elle s’y précipita.
Et lui, se penchant, la cueillit en vol…
... Il fut récompensé par un rêche coup de langue et des ronronnements de plaisir…
"Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt
Commentaires
Coquin, ce texte!
C'est comme ça que je "le" sentais!...
Ta chaste marraine la Fée.
;O)