Passer au contenu principal

"Qui parle?..."

L’une des rares fois où je ne peux ouvrir le site de mon blog… Moi qui ai la vie chronométrée à la minute près, me voilà à 6 :45, à regarder mon écran qui refuse de me présenter ma boîte de courriels et m’empêche d’aller fureter sur les blogs de mes amies (s)…

« Qu’à cela ne tienne » me suis-je dit… Je vais écrire plutôt que lire… Pour faire changement…

Et puis ce soir, je retourne au cinéma, alors mon billet sera déjà commencé, peut-être même publié avant mon départ…

Drôle de vendredi matin, qui succède à une nuit biscornue… J’ai rêvé…

« Je suis avec ma DMA. Nous roulons à bord de sa camionnette… une vieille camionnette. Nous nous dirigeons vers un site d’activité plein air…

Tout le long du trajet, il refuse de me parler, le regard triste, perdu au loin… Tellement qu’à un moment donné je lui demande pourquoi on fait cette activité si c’est pour être si inamical…

Pas de réponse…

À l'arrivée, se dresse devant nous une gigantesque pente enneigée. Il ouvre sa porte et débarque, sans un mot, sans m’attendre… Il commence à escalader la pente. Pendant ce temps, un homme vêtu en haillons et à l’air mauvais, s’approche du véhicule. La fenêtre est ouverte. J’ai peur. Je remonte la fenêtre et tente de verrouiller la porte, mais j’ai de la difficulté et je crains que l’homme ne l’ouvre avant que je n’arrive à la barrer…

… Je réussis enfin... J’attends un peu et je me décide à débarquer. L’homme a une arme à la main, il ne me menace pas mais finit par tirer un coup en l’air…

… Je commence à gravir la pente très escarpée. J’ai beaucoup de difficultés… Plusieurs enfants glissent autour de moi… Je manque de perdre pied et retourner d’où j’arrive… Je donne des coups dans la neige avec le bout de ma botte pour creuser des semblants de marches…

… En haut de la pente se trouve un grand édifice, genre d’établissement en maçonnerie, université ou hôpital… Je regarde derrière moi le trajet parcouru. Je m’entends dire : « Ce n’était que ça ! »…
Je ne vois plus ma DMA… Des enfants arrivent d’un peu partout. La montagne s’élève encore à gauche… Je me sens seule, abandonnée… mais pas malheureuse… »

Je ne me souviens plus de la suite… Est-ce à ce moment que je me suis éveillée?...

"Le téléphone sonne… une conversation s’engage, se déroule sans ambages jusqu’à… Je raccroche, ébranlée… Je tente une analyse, j’essaie de comprendre, de justifier…

J’ai déjà parlé de ça avec des Amies proches… Qu’on y fasse allusion, me sidère, me laisse pantoise…

Le téléphone sonne… encore… Seuls quelques mots franchissent mes lèvres, ma gorge se serre, les larmes montent… un torrent de détresse dévale mes joues, entraînant mascara et crayon khôl…

Je dois me ressaisir avant d’aller travailler… Tout à coup je trouve qu’il est tard dans le tôt… que le temps n’est plus ce qu’il était…

« Là, là… ça va aller … » me dis-je tout bas… J’ai encore la gorge nouée, mais l’air passe…

Je vais marcher…

Et puis, il fait un si beau soleil… Ça finira bien par avoir raison de la lourdeur qui s’est déposée sur mes plumes ce matin… Et puis je n’en suis pas à mon premier défi…

Peut-être que c’était juste trop, le rêve de ma DMA et l’appel de ma Conscience, le même matin !...

(merci Ed: le titre, c'est toi qui me l'a inspiré…)

Commentaires

Sally Fée a dit…
Mon psycho-Scarabée te dirait que ton rêve représente la rupture avec ce passé décomposé en voie de devenir simple plutôt qu'imparfait.

Parce que parfois, on oublie que le mot "fin" ne s'écrit réellement que lorsque c'est bel et bien terminé au plus profond de notre coeur. Quand, même pour tour l'or du monde, on n'aurait pas envie de revenir en arrière.

Mais bon, il aurait peut-être tout faux.
Que ta prose est riche mon Amie... autant que ne l'est ta sensibilité à détecter les souffrances cachées... Psycho-Scarabée semble avoir une grande influence... ou est-il à se faire dépasser par l'élève?...

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme ...

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)