Il est parfois difficile de déterminer si nous avons passé une bonne ou une mauvaise journée. Le fait d’avoir rencontré une difficulté peut nous laisser croire qu’elle fut entièrement exécrable. Selon moi, il s’y glisse toujours, même si imperceptibles, quelques bons moments.
Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, nous avions instauré une tradition. Au repas du soir, après que chacun eut terminé son plat principal, je sortais une boîte de chocolats et nous faisions ce que nous appelions « Les bons et les mauvais moments ».
Les règles étaient simples. Chacun racontait un ou plusieurs bons moments de sa journée, et par la suite, s’il en avait eu, un mauvais moment. Cependant, ce dernier ne pouvait concerner une personne. C’était défendu…
Obligatoirement nous devions avoir au moins un « bon moment » mais on pouvait ne pas en avoir eu de « mauvais ». On parlait à tour de rôle et on écoutait respectueusement la personne qui s’exprimait. Dans nos périodes plus exaltées, on ajoutait à la fin de nos propos, le cri d’un animal que l’on identifiait… juste pour rire…
Pour faire l’activité (et économiser un peu sur les chocolats!!), nous nous étions entendus que tous les membres de la famille devaient être présents lors du repas.
Le tour de table terminé, chacun choisissait un chocolat et après s’être jeté des regards taquins, nous y mordions à belles dents…
Hum ! Petit bonheur de la vie…
Cet exercice nous permettait de déceler quotidiennement le positif à notre journée ; de remettre la responsabilité des mauvais moments entre nos mains et non entre celles d’une tierce personne ; de détendre l’atmosphère par nos rires; de tisser et renforcer nos liens familiaux.
Il nous permettait de prendre le temps d’être ensemble et de partager sur nos vies se déroulant à l’extérieur du cocon familial.
Au fil du temps, nous avons exporté l’activité lors de réunions familiales. Je me souviens entre autres, d’une certaine veille de Jour de l’An, où nous l’avions adapté, genre revue annuelle. Chacun, chacune avait à raconter son « meilleur » Bon et son « pire » Mauvais moment de l’année…
Intéressante façon de boucler la boucle et de laisser au passé ce qui appartient au passé…
« Sky is the limit » dans l’adaptabilité du concept. Il ne vous reste qu’à l’essayer…
C’est après avoir raconté ce rituel à une Dame, qu’on me demanda si j’accepterais de le partager…
... Ce texte sera traduit en Inuktitut et remis sur clé USB, lors de la conférence organisée pour les Jeunes Inuits, à Inukjuak du 21 au 25 juin prochains. Et croyez-le ou non, je l’ai traduit moi-même en anglais (corrigé par une tierce personne, mais quand même… l’effort était là…) !
C’est un peu grisant de savoir que je laisserai un peu de moi, et de mes folies familiales dans une région aussi éloignée…
Je ne vous cacherai pas que ça me donne envie de gonfler mes plumes…
p.s.1 J’aimerais souhaiter la bienvenue à ma Grande Amie Retraitée C. qui est maintenant membre de ce blog…
p.s. 2 … et j’aimerais profiter de cette fenêtre (un peu ouverte sur le monde…) pour souhaiter un Joyeux Anniversaire à la Précieuse Mère de ma Précieuse Bru… Bisous et câlins xoxo
Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, nous avions instauré une tradition. Au repas du soir, après que chacun eut terminé son plat principal, je sortais une boîte de chocolats et nous faisions ce que nous appelions « Les bons et les mauvais moments ».
Les règles étaient simples. Chacun racontait un ou plusieurs bons moments de sa journée, et par la suite, s’il en avait eu, un mauvais moment. Cependant, ce dernier ne pouvait concerner une personne. C’était défendu…
Obligatoirement nous devions avoir au moins un « bon moment » mais on pouvait ne pas en avoir eu de « mauvais ». On parlait à tour de rôle et on écoutait respectueusement la personne qui s’exprimait. Dans nos périodes plus exaltées, on ajoutait à la fin de nos propos, le cri d’un animal que l’on identifiait… juste pour rire…
Pour faire l’activité (et économiser un peu sur les chocolats!!), nous nous étions entendus que tous les membres de la famille devaient être présents lors du repas.
Le tour de table terminé, chacun choisissait un chocolat et après s’être jeté des regards taquins, nous y mordions à belles dents…
Hum ! Petit bonheur de la vie…
Cet exercice nous permettait de déceler quotidiennement le positif à notre journée ; de remettre la responsabilité des mauvais moments entre nos mains et non entre celles d’une tierce personne ; de détendre l’atmosphère par nos rires; de tisser et renforcer nos liens familiaux.
Il nous permettait de prendre le temps d’être ensemble et de partager sur nos vies se déroulant à l’extérieur du cocon familial.
Au fil du temps, nous avons exporté l’activité lors de réunions familiales. Je me souviens entre autres, d’une certaine veille de Jour de l’An, où nous l’avions adapté, genre revue annuelle. Chacun, chacune avait à raconter son « meilleur » Bon et son « pire » Mauvais moment de l’année…
Intéressante façon de boucler la boucle et de laisser au passé ce qui appartient au passé…
« Sky is the limit » dans l’adaptabilité du concept. Il ne vous reste qu’à l’essayer…
C’est après avoir raconté ce rituel à une Dame, qu’on me demanda si j’accepterais de le partager…
... Ce texte sera traduit en Inuktitut et remis sur clé USB, lors de la conférence organisée pour les Jeunes Inuits, à Inukjuak du 21 au 25 juin prochains. Et croyez-le ou non, je l’ai traduit moi-même en anglais (corrigé par une tierce personne, mais quand même… l’effort était là…) !
C’est un peu grisant de savoir que je laisserai un peu de moi, et de mes folies familiales dans une région aussi éloignée…
Je ne vous cacherai pas que ça me donne envie de gonfler mes plumes…
p.s.1 J’aimerais souhaiter la bienvenue à ma Grande Amie Retraitée C. qui est maintenant membre de ce blog…
p.s. 2 … et j’aimerais profiter de cette fenêtre (un peu ouverte sur le monde…) pour souhaiter un Joyeux Anniversaire à la Précieuse Mère de ma Précieuse Bru… Bisous et câlins xoxo
Commentaires
Tu laisses ta trace partout où tu passes mon Ange.
Je suis drôlement fière de toi, et pas juste pour ça...
xxx
Tu es le premier rayon de soleil de ma journée, je suis ravie que ce texte soit traduit pour les gens du Nord et j'aimerais qu'il soit publié en français aussi, dans un magazine à fort tirage, lu par tout le monde!!!
Notre monde a tant besoin, que dis-je, cruellement besoin de « voler plus haut », de vivre cette chaleur et cette simplicité, cette complicité, ce plaisir qu'on trouve dans le partage des petites choses, l'écoute, le rire, le temps qu'on prend pour ce qui importe vraiment.
Fitzsou, t'es un ange!
Chère Zoreilles:les 28 à 31ième mots de ton texte m'ont fait un "gros" velours et les quatre derniers, fait venir les larmes aux yeux... Damnées hormones!...