Quand un p’tit rien nous allume une flamme dans le fond des yeux… et qu’on a le cœur rempli d’allégresse sans même être en amour…
Quand on se sent devenir aussi légère qu’une plume… malgré la baguette et le brie couvert de la gelée de pimbina des Amis FranDen... et que le saumon fumé revêt pour l’occasion, sa petite robe « jaune moutarde de dijon »…
Quand une visite à l’épicerie finit par illuminer une fin de vendredi… et que l’on se laisse impressionner par les centaines de bouquets fleuris aux éclatantes couleurs, attendant sagement leur déménagement…
Quand on en arrive à penser, que le village où l’on habite, est nôtre et que l’on y est bien… et qu’en plus une Gracieuse Dame Inuit aux blonds cheveux s’arrêtent sur le bas côté pour nous offrir de nous reconduire…
Quand un sourire se dessine sur nos lèvres à la pensée de nos pensées… et que le souvenir d’une autre Dame, celle-ci rencontrée à l’épicerie le premier jour de notre arrivée, et qui disait : « Vous allez voir dans cinq ans, vous direz que la vraie vie, c’est à Kuujjuaq que ça se passe »… alors que vous, vous n’en croyiez pas un mot…
(… ce 16 novembre 2009, j’avais répondu à cette Dame : « Si jamais un jour je dis ça, je reviens vous le dire… »… il faudrait bien que je pense à le faire un de ces quatre…)
Quand on sent que l’on touche enfin au bonheur, comme on caresserait les ailes d’un papillon, doucement de peur qu’il ne s’envole à nouveau très loin de nous…
Je crois que c’est tout ça, et peut-être un peu plus, le bonheur…
Je crois que le bonheur pour moi, ce soir, c’est de vivre à Kuujjuaq…
Quand on se sent devenir aussi légère qu’une plume… malgré la baguette et le brie couvert de la gelée de pimbina des Amis FranDen... et que le saumon fumé revêt pour l’occasion, sa petite robe « jaune moutarde de dijon »…
Quand une visite à l’épicerie finit par illuminer une fin de vendredi… et que l’on se laisse impressionner par les centaines de bouquets fleuris aux éclatantes couleurs, attendant sagement leur déménagement…
Quand on en arrive à penser, que le village où l’on habite, est nôtre et que l’on y est bien… et qu’en plus une Gracieuse Dame Inuit aux blonds cheveux s’arrêtent sur le bas côté pour nous offrir de nous reconduire…
Quand un sourire se dessine sur nos lèvres à la pensée de nos pensées… et que le souvenir d’une autre Dame, celle-ci rencontrée à l’épicerie le premier jour de notre arrivée, et qui disait : « Vous allez voir dans cinq ans, vous direz que la vraie vie, c’est à Kuujjuaq que ça se passe »… alors que vous, vous n’en croyiez pas un mot…
(… ce 16 novembre 2009, j’avais répondu à cette Dame : « Si jamais un jour je dis ça, je reviens vous le dire… »… il faudrait bien que je pense à le faire un de ces quatre…)
Quand on sent que l’on touche enfin au bonheur, comme on caresserait les ailes d’un papillon, doucement de peur qu’il ne s’envole à nouveau très loin de nous…
Je crois que c’est tout ça, et peut-être un peu plus, le bonheur…
Je crois que le bonheur pour moi, ce soir, c’est de vivre à Kuujjuaq…
Commentaires
Je constate que tu as commencé à explorer, ne serait-ce du bout de l'aile, ce monde unique où un rien se métamorphose en merveille.
Tu t'y plairas, je le sais... il est un peu le mien.
XXX