Hier débutait la Semaine de l’Infirmière… Un peu partout au Québec, parmi le quotidien, se tiendront rencontres, soupers, bons moments à partager entre nous…
"Et c’est tant mieux! Qu’on se la donne une bonne fois pour toutes, cette amicale tape sur l’épaule! Et qu’on se la donne suffisamment forte pour qu’elle nous tienne en vol le reste de l’année…"
Ça c’était pour mes Confrères et Consœurs des quatre coins de la province… (et plus particulièrement pour mon Cousin et mes nombreuses Cousines qui en font parti…)
Et pour vous qui n’êtes pas de la profession, pourquoi ne pas avoir, ne serait-ce qu’un court moment, une pensée pour les milliers d'hommes et femmes qui ont choisi de consacrer le tiers de leur vie et parfois beaucoup plus, à écouter, soigner, rassurer, enseigner, apprivoiser, partager, comprendre, évaluer, justifier, programmer, planifier…
… presque toujours en concomitance avec une vie de couple, de famille, des enfants à transporter à la garderie, comme bien d’autres parents, mais souvent à des heures indues…
… liées toute leur vie à ce fameux « secret professionnel »…
… touchées de près par cette loi du Bon Samaritain…
… appelées à travailler à toutes heures du jour ou de la nuit, tous les jours de l’année confondus…
… obligées de tenir le « fort » jusqu’à présence d’une relève compétente, impliquant parfois plusieurs heures supplémentaires et les préoccupations allant de pair…
Pour tout ça et beaucoup plus encore, je nous lève mon chapeau de plumes… qu'on soit inscrites à l'Ordre ou retraitées...
Après tout, on le mérite bien!
"Et c’est tant mieux! Qu’on se la donne une bonne fois pour toutes, cette amicale tape sur l’épaule! Et qu’on se la donne suffisamment forte pour qu’elle nous tienne en vol le reste de l’année…"
Ça c’était pour mes Confrères et Consœurs des quatre coins de la province… (et plus particulièrement pour mon Cousin et mes nombreuses Cousines qui en font parti…)
Et pour vous qui n’êtes pas de la profession, pourquoi ne pas avoir, ne serait-ce qu’un court moment, une pensée pour les milliers d'hommes et femmes qui ont choisi de consacrer le tiers de leur vie et parfois beaucoup plus, à écouter, soigner, rassurer, enseigner, apprivoiser, partager, comprendre, évaluer, justifier, programmer, planifier…
… presque toujours en concomitance avec une vie de couple, de famille, des enfants à transporter à la garderie, comme bien d’autres parents, mais souvent à des heures indues…
… liées toute leur vie à ce fameux « secret professionnel »…
… touchées de près par cette loi du Bon Samaritain…
… appelées à travailler à toutes heures du jour ou de la nuit, tous les jours de l’année confondus…
… obligées de tenir le « fort » jusqu’à présence d’une relève compétente, impliquant parfois plusieurs heures supplémentaires et les préoccupations allant de pair…
Pour tout ça et beaucoup plus encore, je nous lève mon chapeau de plumes… qu'on soit inscrites à l'Ordre ou retraitées...
Après tout, on le mérite bien!
Commentaires
J'ai malheureusement connu dans le passé de ces infirmières, chapeautées d'une cornette de religieuse, auxquelles la souffrance d'autrui semblait procurer une immense satisfaction et qui ignoraient manifestement la charité chrétienne...
Bon courage à vous et bonne continuation.
J'ai tellement d'amies qui ont fait ce choix de vie, parce que c'en est un, et qui y consacrent encore le meilleur d'elles-mêmes. Je leur dis souvent combien je les admire.
Depuis quelques années, on parle de valoriser la profession mais malheureusement, nos politiques font en sorte que même si l'opinion publique est du bord des infirmières, que nos dirigeants du réseau de la santé tiennent un discours mielleux à leur endroit, leurs conditions de travail sont toujours aussi difficiles.
Avec toute ma reconnaissance,
Une admiratrice de toutes celles et ceux qui « volent » au secours de ceux qui en ont besoin.
Chère Zoreilles: je serais bien curieuse de savoir si nous n'avons pas justement une Chum infirmière en commun... Celle que je connais, est maintenant retraitée, mais a travaillé plusieurs années avec les autochtones... Merci pour la "tape"... (c'est rare qu'on dit ça hein?...)
Elle habite maintenant à Preissac, j'espère bien la revoir au prochain Salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue, à Val-d'Or cette année, ce sera à la fin de ce mois-ci.
On parle tu de la même attachante Dorothée? Je partage avec elle des souvenirs inoubliables, des moments magiques, mais je ne l'ai pas connue vraiment comme infirmière, elle devait être très humaine...