Me voici, confortablement installée sous un abri toilé, meublé de rotin, dans le magnifique jardin arrière de l’Auberge La Marguerite. Je me laisse caresser par un ardent soleil, pas trop pressé d’aller se coucher...
Une « rousse » attend sagement que je la porte à mes lèvres...
Douce vie, tendre repos...
La route vers Rivière-Ouelle défila comme on le fait sur un tapis rouge: avec lenteur, pauses et volupté...
J’ai retrouvé l’Oncle D. dans sa cuisine, assis, les épaules voûtés par le poids de l’âge et de son récent veuvage...
... mais je me suis noyée, une fois de plus, dans le bleu de ses yeux...
Nous sommes allés à la « Grève »,comme il appelle son terrain riverain du bord du fleuve. Ce fleuve qui me charme tant...
Bordé d’une roseraie parfumée et sauvage, il représente son « Précieux Présent »... À l’horizon, les montagnes « Charlevoisiennes » nous espionnaient... mais seuls les épinettes de Norvège, les frênes et les chênes furent témoins de nos murmures de confidences...
Bien soudés l’un contre l’autre, dans les marches d’un escalier surplombant son « royaume », nous laissâmes s’écouler le temps, lentement...
Lorsqu’à l’instant du départ, il me serra dans ses bras, mon coeur ne fit qu’un bond lorsqu 'il me dit: « J’appelle ma fille ma Chouette, mais toi, tu seras ma Puce... »
Ses yeux bleus se sont embués... Les miens aussi...
Sur des promesses de se revoir l’an prochain à pareille date, je le regardai regagner sa maison, lentement, s’aidant de sa canne... Au moment d’atteindre sa galerie, il se tourna vers moi, et leva sa main dans un troublant « adieu »...
Il a 85 ans... Il veut vivre plus vieux que mon arrière-arrière-grand-père Pelletier...(101 ans!!!)
Qui dit mieux?...
Hum! J’ai cru entendre la voix d’un ange...
Une « rousse » attend sagement que je la porte à mes lèvres...
Douce vie, tendre repos...
La route vers Rivière-Ouelle défila comme on le fait sur un tapis rouge: avec lenteur, pauses et volupté...
J’ai retrouvé l’Oncle D. dans sa cuisine, assis, les épaules voûtés par le poids de l’âge et de son récent veuvage...
... mais je me suis noyée, une fois de plus, dans le bleu de ses yeux...
Nous sommes allés à la « Grève »,comme il appelle son terrain riverain du bord du fleuve. Ce fleuve qui me charme tant...
Bordé d’une roseraie parfumée et sauvage, il représente son « Précieux Présent »... À l’horizon, les montagnes « Charlevoisiennes » nous espionnaient... mais seuls les épinettes de Norvège, les frênes et les chênes furent témoins de nos murmures de confidences...
Bien soudés l’un contre l’autre, dans les marches d’un escalier surplombant son « royaume », nous laissâmes s’écouler le temps, lentement...
Lorsqu’à l’instant du départ, il me serra dans ses bras, mon coeur ne fit qu’un bond lorsqu 'il me dit: « J’appelle ma fille ma Chouette, mais toi, tu seras ma Puce... »
Ses yeux bleus se sont embués... Les miens aussi...
Sur des promesses de se revoir l’an prochain à pareille date, je le regardai regagner sa maison, lentement, s’aidant de sa canne... Au moment d’atteindre sa galerie, il se tourna vers moi, et leva sa main dans un troublant « adieu »...
Il a 85 ans... Il veut vivre plus vieux que mon arrière-arrière-grand-père Pelletier...(101 ans!!!)
Qui dit mieux?...
Hum! J’ai cru entendre la voix d’un ange...
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