La montagne s’est apaisée... (l’ange aussi...). Même le lac reflète maintenant placidement les nuages, comme miroir embué... J’ai bien cru que je pourrais au moins ce jour, me passer de mon imper... Mais non!... À ma sortie de la cafétéria après souper, il pleuvait, une fois de plus!
Quelques canots rouges, kayaks jaunes et bleus sont apparus, un court instant, sur l’étendue d’eau, comme fleurettes dans un champ argenté... Un voilier a même fait les cent pas dans la baie, en attendant le soleil qui ne s’est montré finalement, que trop brièvement...
Hier a amené avec lui la nouvelle équipe médicale: huit nouveaux médecins résidents, une nutritionniste et une directrice médicale... Et cet après-midi les derniers campeurs-campeuses, attendus pour une semaine, ont rejoint le groupe. Les repas risquent d’être plus bruyants...
Toutes mes gardes prévues à l’horaire ont été devancées de 24 heures... Ainsi au moment où je rédige ces lignes, j’ai fait les gardes d’hier soir à ce midi... ce qui implique, que ce soir je me coucherai tôt!
La tournée de nuit fut particulièrement humide: il pleuvait à boire debout! Partout sur le terrain, des flaques d’eau s’amusaient à nous attraper les pieds... Et lorsque nous pénétrions dans les huttes (cabanes d’environ 20 x 30 pieds où couchent dix jeunes plus 2 « momo »), nous buttions, immanquablement, sur un amoncellement de bottes, souliers, bas trempés... Les serviettes de plage et impers pendaient du plafond, semblant de paravents entre les lits.
L’odeur de renfermé, d’humidité retenue et de corps « sablés » flottaient . Le faisceau de nos lampes frontales, dirigé vers le bas comme le font les mineurs, trouait la pénombre. Nous avons fait les glycémies, accroupies à côté des lits, notre matériel posé sur des sacs de couchage à demi glissés du lit...
J’ai regagné mon grabat vers 4 heures du mat! J’étais gelée et j’ai eu de la difficulté à me réchauffer et à retrouver le fil de mes rêves... La levée du corps fut difficile, la garde du am, plutôt calme...
Tout finit toujours par s’arranger...
Quelques canots rouges, kayaks jaunes et bleus sont apparus, un court instant, sur l’étendue d’eau, comme fleurettes dans un champ argenté... Un voilier a même fait les cent pas dans la baie, en attendant le soleil qui ne s’est montré finalement, que trop brièvement...
Hier a amené avec lui la nouvelle équipe médicale: huit nouveaux médecins résidents, une nutritionniste et une directrice médicale... Et cet après-midi les derniers campeurs-campeuses, attendus pour une semaine, ont rejoint le groupe. Les repas risquent d’être plus bruyants...
Toutes mes gardes prévues à l’horaire ont été devancées de 24 heures... Ainsi au moment où je rédige ces lignes, j’ai fait les gardes d’hier soir à ce midi... ce qui implique, que ce soir je me coucherai tôt!
La tournée de nuit fut particulièrement humide: il pleuvait à boire debout! Partout sur le terrain, des flaques d’eau s’amusaient à nous attraper les pieds... Et lorsque nous pénétrions dans les huttes (cabanes d’environ 20 x 30 pieds où couchent dix jeunes plus 2 « momo »), nous buttions, immanquablement, sur un amoncellement de bottes, souliers, bas trempés... Les serviettes de plage et impers pendaient du plafond, semblant de paravents entre les lits.
L’odeur de renfermé, d’humidité retenue et de corps « sablés » flottaient . Le faisceau de nos lampes frontales, dirigé vers le bas comme le font les mineurs, trouait la pénombre. Nous avons fait les glycémies, accroupies à côté des lits, notre matériel posé sur des sacs de couchage à demi glissés du lit...
J’ai regagné mon grabat vers 4 heures du mat! J’étais gelée et j’ai eu de la difficulté à me réchauffer et à retrouver le fil de mes rêves... La levée du corps fut difficile, la garde du am, plutôt calme...
Tout finit toujours par s’arranger...
Commentaires
Bonne semaine!
:O)
:O)