... une force d’attraction m’attire, ostensiblement... Quelque chose d’invisible et d’inexplicable m’entoure... Je lutte contre elle... Je résiste, sans vouloir me laisser aller... Je pourrais me lancer et tenter de m’envoler...
... et si je m’abandonnais? Et si je tentais le coup, juste pour voir?... Jusqu’où je me rendrais?... Que de questions...
... Histoire de vie?...
Non pas!... la pente est tout simplement très abrupte: 22%!... Je freine inconsciemment mon allure et déplace mon centre de gravité vers l’arrière... Je tente de garder le contrôle. Mes pas se font rapprochés et saccadés...
... C’est ma marche de ce matin, trajet à l’inverse de celle d’hier. Ici, ce sont les montagnes. D’énormes montagnes, pas du tout celles auxquelles nous sommes habitués en Abitibi... Des montagnes qui abritent des Géants... Des Géants tordus et feuillus, mystérieusement solidaires et liés par cette ficelle créant un imaginaire tricot...
Je me sens minuscule... J’entends le bruit cascadant de l’eau qui déboule les rochers... Les oiseaux s’unissent pour imiter une sorte de jungle apprivoisée, Amazonie québécoise... Le soleil étire un sourire timide jusqu’à moi... La brume fluviale noie l’horizon et en nuance le vert sylvicole, s’étirant jusqu’à lui...
Comme un peintre, je tente une esquisse, mais à coup de mots plumés... Une odeur d’humus plane dans l’air...
... j’ignore si finalement, il est plus facile de monter longuement ou bien de descendre rapidement... Les difficultés se ressemblent, comme dans la vraie vie...
...Question de choix... et de l’effort que l’on est prêt à y mettre...
p.s. J’ai tenté une ultime expédition à la recherche de mon soulier de « vair », mais en vain... J’hésite entre aller porter le deuxième, quelque part dans le village, ou attendre patiemment qu’on me ramène le premier... Et ça, ça peut être long...
J’en souris encore... comme cela a fait sourire les commerçants chez qui je suis allée m’enquérir si on ne leur avait pas rapporté... Ce qui était gênant, n’était pas de le demander, mais bien d’expliquer le comment on peut perdre un soulier sans s’en rendre compte...
Cré moi!...
... et si je m’abandonnais? Et si je tentais le coup, juste pour voir?... Jusqu’où je me rendrais?... Que de questions...
... Histoire de vie?...
Non pas!... la pente est tout simplement très abrupte: 22%!... Je freine inconsciemment mon allure et déplace mon centre de gravité vers l’arrière... Je tente de garder le contrôle. Mes pas se font rapprochés et saccadés...
... C’est ma marche de ce matin, trajet à l’inverse de celle d’hier. Ici, ce sont les montagnes. D’énormes montagnes, pas du tout celles auxquelles nous sommes habitués en Abitibi... Des montagnes qui abritent des Géants... Des Géants tordus et feuillus, mystérieusement solidaires et liés par cette ficelle créant un imaginaire tricot...
Je me sens minuscule... J’entends le bruit cascadant de l’eau qui déboule les rochers... Les oiseaux s’unissent pour imiter une sorte de jungle apprivoisée, Amazonie québécoise... Le soleil étire un sourire timide jusqu’à moi... La brume fluviale noie l’horizon et en nuance le vert sylvicole, s’étirant jusqu’à lui...
Comme un peintre, je tente une esquisse, mais à coup de mots plumés... Une odeur d’humus plane dans l’air...
... j’ignore si finalement, il est plus facile de monter longuement ou bien de descendre rapidement... Les difficultés se ressemblent, comme dans la vraie vie...
...Question de choix... et de l’effort que l’on est prêt à y mettre...
p.s. J’ai tenté une ultime expédition à la recherche de mon soulier de « vair », mais en vain... J’hésite entre aller porter le deuxième, quelque part dans le village, ou attendre patiemment qu’on me ramène le premier... Et ça, ça peut être long...
J’en souris encore... comme cela a fait sourire les commerçants chez qui je suis allée m’enquérir si on ne leur avait pas rapporté... Ce qui était gênant, n’était pas de le demander, mais bien d’expliquer le comment on peut perdre un soulier sans s’en rendre compte...
Cré moi!...
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