... Lorsque j’étais jeune, à la fin des classes, je me souviens que ma mère nous attendait, l'auto pleine à ras bord, de tout ce que nous devions avoir besoin pour les vacances d’été à notre maison de campagne, y compris la planche à repasser qui séparerait les gars des filles pour le court trajet...
À l’époque, mon père possédait une école de pilotage, louait des hydravions pour la surveillance des feux de forêt, transportait les gens vers leur camp de pêche ou de chasse, réparait les avions et en faisait la maintenance...
Nous avons grandi dans un incessant va-et-vient de voitures et d’avions...
Sur le site, mon père avait défriché à l’aide de mon grand-père et d‘autres hommes, une longue lisière servant de piste d’atterrissage. C’était une surface gazonnée sur fond d’argile, qui se transformait, lorsqu’il pleuvait des clous, en une vaste étendue de terre boueuse. Et si par mégarde un avion s’y posait, c’était pour y laisser d’indélébiles marques...
... pour les effacer, il arrimait à l’arrière d’un tracteur, une espèce de gratte faite de morceaux entrecroisés de bois, sur lesquels nous nous amusions à prendre place et à garder l’équilibre...
Méchant jeu dangereux!...
Combien j’ai fait de pique-niques sur cette piste, emportant avec moi dans une petite brouette, mon dîner, que j’allais déguster près d’un « marqueur », petite tente tôlée servant à indiquer les abords et limites de la piste...
Et comme j’ai souvenir de ces crevasses, s’incrustant dans la terre aride, traçant des sillons zigzagants et profondément enfouis dans les tréfonds de cette terre brunâtre...
... celles-là même que je retrouve quand je marche dans le champ à Jolin, alors que je suis cette « trail à vaches », titubant sur les monticules de terre amoncelées ici et là...
Inspirante terre vieillie et battue... par les années...
À l’époque, mon père possédait une école de pilotage, louait des hydravions pour la surveillance des feux de forêt, transportait les gens vers leur camp de pêche ou de chasse, réparait les avions et en faisait la maintenance...
Nous avons grandi dans un incessant va-et-vient de voitures et d’avions...
Sur le site, mon père avait défriché à l’aide de mon grand-père et d‘autres hommes, une longue lisière servant de piste d’atterrissage. C’était une surface gazonnée sur fond d’argile, qui se transformait, lorsqu’il pleuvait des clous, en une vaste étendue de terre boueuse. Et si par mégarde un avion s’y posait, c’était pour y laisser d’indélébiles marques...
... pour les effacer, il arrimait à l’arrière d’un tracteur, une espèce de gratte faite de morceaux entrecroisés de bois, sur lesquels nous nous amusions à prendre place et à garder l’équilibre...
Méchant jeu dangereux!...
Combien j’ai fait de pique-niques sur cette piste, emportant avec moi dans une petite brouette, mon dîner, que j’allais déguster près d’un « marqueur », petite tente tôlée servant à indiquer les abords et limites de la piste...
Et comme j’ai souvenir de ces crevasses, s’incrustant dans la terre aride, traçant des sillons zigzagants et profondément enfouis dans les tréfonds de cette terre brunâtre...
... celles-là même que je retrouve quand je marche dans le champ à Jolin, alors que je suis cette « trail à vaches », titubant sur les monticules de terre amoncelées ici et là...
Inspirante terre vieillie et battue... par les années...
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