... Je n’aurais jamais pu imaginer plus long trottoir pour accéder à cet endroit huppé... C’est qu’il y a foule ici, peu importe l’heure...
De drôles d’oiseaux, un peu volages, quelque peu déplumés par les brises de vie, d’autres dépenaillés par les rigueurs du temps, y traînassent tout au long du jour...
Certains ont le faciès rigidifié, sans émotion... Comme pris dans un halo métallique dont ils ne sauraient se libérer, ils semblent enchaînés avec d’invisibles liens, les retenant, bon gré mal gré...
Tous ont accès à un espace bien à eux. Ils occupent jour après jour, la même place de leur existence, sans savoir ce qui les attend un autre tantôt... Ici, tous les clients se tiennent debout, dans une éternelle pose irréelle...
Parfois le soir, on y entend rumeurs de destinées, vols impromptus prévus pour des lendemains meilleurs...
... Rumeurs d’humeur maussade quand sous la pluie, ils font leur entrée remarquée...
... Rumeurs d’odeur de terre humide, de roseaux ployés sous l’effort...
... Rumeurs de vent, les grands, les plus forts, ceux du sud...
... Rumeurs de ciel nuageux, orangé ou étoilé...
... Rumeurs de passions inassouvies, d’amours voilés...
Ici le café a peu d’amertume... Il est toujours frais et sans cérémonie...
En fait la seule personne toujours présente, à la même heure, au même endroit, tasse de café à la main...
... et bien c’est moi! Et c’est très bien comme ça...
P.S. en réponse au billet de Contes de Fée... Tag Scarabée (deuxième tentative...)
De drôles d’oiseaux, un peu volages, quelque peu déplumés par les brises de vie, d’autres dépenaillés par les rigueurs du temps, y traînassent tout au long du jour...
Certains ont le faciès rigidifié, sans émotion... Comme pris dans un halo métallique dont ils ne sauraient se libérer, ils semblent enchaînés avec d’invisibles liens, les retenant, bon gré mal gré...
Tous ont accès à un espace bien à eux. Ils occupent jour après jour, la même place de leur existence, sans savoir ce qui les attend un autre tantôt... Ici, tous les clients se tiennent debout, dans une éternelle pose irréelle...
Parfois le soir, on y entend rumeurs de destinées, vols impromptus prévus pour des lendemains meilleurs...
... Rumeurs d’humeur maussade quand sous la pluie, ils font leur entrée remarquée...
... Rumeurs d’odeur de terre humide, de roseaux ployés sous l’effort...
... Rumeurs de vent, les grands, les plus forts, ceux du sud...
... Rumeurs de ciel nuageux, orangé ou étoilé...
... Rumeurs de passions inassouvies, d’amours voilés...
Ici le café a peu d’amertume... Il est toujours frais et sans cérémonie...
En fait la seule personne toujours présente, à la même heure, au même endroit, tasse de café à la main...
... et bien c’est moi! Et c’est très bien comme ça...
P.S. en réponse au billet de Contes de Fée... Tag Scarabée (deuxième tentative...)
Commentaires
Quant à notre Scarabée, eh ben, je pense qu'il a été enlevé par quelque esstraterrestre! Il délaisse son blog, il ne me téléphone plus 3 fois par jour. Étrange...
J'aimerais bien en déguster un café sur cette jolie terrasse, en admirant ces curieux oiseaux qui flottent sur ton lac. En août, peut-être!