Passer au contenu principal

Rien à dire...

Je me demande sur quoi je pourrais écrire...

Je ne puis raconter, qu’assise dehors ce matin, bien à l’abri du vent, tout en sirotant une tasse de thé vert, j’écoutais le chant d’un drôle d’oiseau, perché sur un fil, à une trentaine de pieds de moi. Il faisait des bruits de bec, des roucoulements, des sons aigus, à un moment, j’ai même eu l’impression qu’il voulait parler... Méchant courtisan! Était-ce mes ailes qu’il reluquait ainsi?...

Non! Ça ne me servirait à rien de vous dévoiler qu’à cet instant précis, je me trouvais chanceuse de pouvoir profiter de ce beau spectacle, d’avoir le privilège d’habiter la campagne, de pouvoir sortir ainsi en robe de chambre à cette heure du jour, sans me soucier des « qu’en dira-t-on », simplement pour savourer le moment présent... Ce précieux présent...

Ah! Et puis, est-ce que je devrais vous entretenir du bouquin que je suis à lire: « Le Zahir » de Paulo Coelho, que toujours cet avant-midi, je me suis amusée à dévorer, toujours dehors... Quelle belle histoire d’amour! Enfin, je ne suis pas très avancée, mais l’homme désire ardemment reprendre contact avec sa femme, qui est partie sans un au-revoir...

Et il ne serait probablement que de peu d’intérêt de glisser un mot sur le temps que j’ai mis à poursuivre la préparation de ma visioconférence prévue pour le 29 avril prochain... WAAAAAHH! C’est bientôt ça! Il faudrait bien que je songe à stresser un peu, je trouve ça louche, ma calme attitude...

Bon, alors si je n’aborde aucun de ces sujets avec vous, je pourrais simplement émettre l’hypothèse que je n’ai peut-être rien à raconter ce soir... Peut-être...

Assurément, je pourrais vous dire, qu’alors que je m’évertuais à pondre ce billet, j’ai complètement oublié d’aller à un concert d’étudiants du Conservatoire de Vald’Or, qui était prévue dans un local de l’UQAT, ce soir à 19hres... Et ça, ça me frustre! Parce que l’un des jeunes invités, habite LaMotte et joue admirablement bien du saxophone... J’aurais aimé l’écouter...
Trop tard!...

Dans ce cas, tout ce qu’il me reste à faire, c’est de prendre un bon bain et d’aller me réfugier dans mon livre et dans mon lit!...

Commentaires

Sally Fée a dit…
Hum... pour un Ange qui n'avait rien à écrire, tu nous as gâtés!

:O)
Le pire, c'est qu'il est vrai que lorsque j'ai déposé mes doigts sur le clavier, je n'avais aucune idée de ce qui sortirait de ma petite cervelle...

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)