Vendredi dernier, je suis attablée devant un sobre dîner lorsque j’entends jouer à la radio « C’est beau la vie » de Jean Ferrat... Je termine à peine une bouchée, que me v’là-tu pas installée devant mon portable, à faire une recherche sur Internet...
Les paroles m’apparaissent, douces vérités aux couleurs de printemps. Elles se frayent un chemin vers mon âme, où cicatrisent, lentement mais sûrement, les balafres d’un hiver trop long, trop froid...
« Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j’ai cru trop vite
À jamais perdu pour moi... »
J’ai l’impression que tout mon être émerge d’un cocon, où j’avais trouvé refuge pour panser mes blessures... écorchures d’amour-propre, d’amour tout court...
Je m’étais enfermée dans une sorte de prison de « soi », croyant à tort que par quelques mystérieuses incantations, j’arriverais à conjurer le mauvais sort que je m’étais moi-même jetée, par un beau soir de printemps...
«Tout ce que j’ai failli perdre
Tout ce qui m’est redonné
Aujourd’hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée... »
... un souffle nouveau s’engouffre dans mes poumons... J’ai le goût de savourer chaque précieuse minute que la vie a encore à m’offrir...
... je sens la chaleur du soleil sur mon visage, il est temps pour moi de déployer mes ailes et de poursuivre ma route... Comme la nature s’apprêtant à sortir de sa léthargie hivernale, je suis moi aussi, toujours bien vivante, même si à l’intérieur de moi, rien ne sera plus jamais pareil...
... comme c’est beau la vie!...
Commentaires
Bienvenue dans le clan des gens heureux!
:O)
(que j'ai enfin terminé lors de mon souper avec mon MOI, dans une crêperie à St-Sauveur...)