…
et ça me rappelait quelques étés passés à travailler au Camp pour enfants
diabétiques de l’Est du Québec (CEDEQ),
au lac Trois-Saumons. Des expés bien arrosées faites avec les jeunes; des nuits à se lever
sous l’orage pour aller vérifier des taux de sucre… Souvenirs…
J’y
avais survécu. Parce que je ne suis pas faite en chocolat. Et ce sera la même
chose pour ce qui nous attendra du 9 au 20 juin prochain.
« On
traversera le pont quand nous serons rendues à la rivière… des Outaouais !!! »
pensais-je.
Ce
dimanche, j’avais pris vers l’ouest, histoire d’aller constater la timide et
inhabituelle (selon les locaux), floraison des pommiers du coin. Certains exhibaient
leur roseur aux quatre vents pendant que les autres s’étiolaient à stimuler
leurs bourgeons adolescents à aller de l’avant. Allez comprendre cette nature
bouleversée…
Je
poursuivis, une fois de plus, jusqu’au rang Ste-Sophie et fit demi-tour sous le
regard noir des amoncellements flottant dans le firmament. Je longeai le bas-côté
de la route bordant une terre retournée sens dessus dessous.
Je me demandais
ce qu’on avait bien pu y cacher…
À
peine quelques instants après cet arrêt-immortalisation-du-moment, voilà
que je trouvai, dans le fond du fossé, un lot de 33 tours avachis sur près de
deux mètres. Surprise et triste tout à la fois, je me suis demandée si Quelqu’un
avait remarqué qu’il avait perdu toute sa cargaison. Ou si Quelqu’un finirait
par s’occuper de ce dégât…
Me suis dit que je
repasserais fin juin, juste pour voir si…
Ou tout simplement... pour les ramasser…
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Nous ne le saurons jamais... ;-)