L’itinéraire qu’on nous avait remis, était somme
toute, très détaillé. Du moins beaucoup plus que ce que nous eûmes comme
repères visuels. Nous étions loin du « La
fois où… j’ai suivi les flèches jaunes »
d’Amélie Dubois!!!!
Décortiqué en plusieurs étapes spécifiques à chaque
journée, nous fûmes vite noyées dans les « prendre à droite… tourner à
gauche… traverser… longer… prendre à gauche… tourner à droite… descendre…
remonter… jusqu’à l’hébergement »! Étourdissant!
Comme chacune de ces étapes était nantie d’un
nombre précis de kilomètres, la montre
Fitbit blanche de l’Amie Lib fut tout au long du parcours, d’un grand
secours. Que ce soit pour estimer la distance restante à parcourir ou simplement
nous ramener à l’ordre afin d’ouvrir l’œil (et le bon!) sur le prochain indice, elle fut jusqu’à 2-3km plus
précise que les applications de compteur de pas intégrées dans nos cellulaires.
Je sais, je sais : 2-3km, y’a rien là! Mais
quand ils s’ajoutent aux 23 précédents, c’est une autre histoire!
Combien de fois avons-nous eu l’impression de participer
à un fastidieux rallye, espérant un signe, cette minuscule étiquette
représentant le clocher d’une église, apposée à l’endos de panneaux de
signalisation? Combien de fois avons-nous nagé dans le doute, cherchant le nom
d’un chemin qui parfois se scindait en deux appellations différentes? C’était
vraiment suivre la route comme on suit une recette : une ligne à la fois!
Je n’entrerai pas dans les détails que furent repas
et hébergements. Consciemment, j’avais plongé tête première en mode « pèlerine »,
faisant mienne la simplicité volontaire. Je n’attendais ni véritable confort,
ni facilité mais je sus apprécier quand ils furent au rendez-vous.
Et si je semble vouloir éviter le détail des
anecdotes, c’est bien mal me connaître. Car à ce Chemin, il y aura d’autres…
demains!…
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«Un peu plus haut, un peu plus loin, je veux aller un peu plus loin...» | Jean-Pierre Ferland |
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