La nuit m’a
sortie du lit alors qu’elle n’avait même pas soufflé les bougies célestes.
… Je ne
comprends pas, mais je ne lui en veux pas.
J’ai rêvassé
de longues minutes, croyant qu’en me perdant dans mes pensées, j’arriverais à me
rendormir. Peine perdue.
J’ai donc rendu
les armes et tiré les draps roses sur ce sommeil qui ne tentait même pas de me séduire.
Je le recouvrerai bien un moment donné…
… Parce que dans
le fond, il ne m’en veut pas…
Alors
attablée et prête à ingurgiter ma nourriture intellectuelle quotidienne, je
sens mes paupières qui s’alourdissent.
Tout à coup,
je prends conscience du pesant qui sature mon corps. Celui là même qui écrase la
poitrine avant que le cortisol nous extirpe de notre léthargie. Je livre bataille.
Pas pour me rebeller. Juste pour terminer ce que j’ai commencé…
Pis après?…
J’irai
pelleter!
Parce que dehors, c’est maintenant l’hiver!...
« Hiver, je ne t’en veux pas… »,
Amos, décembre 2015
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