… combien il
est vrai que « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt »…
… oublié la
sérénité dans laquelle peut baigner la nuit qui s'éteint…
J’avais oublié
le bruit assourdi des véhicules circulant sans embarras…
… oublié combien
les jours blancs de décembre pouvaient être beaux sous la lumière tamisée des réverbères…
J’avais oublié
ce Temps suspendu où les pensées se perdent dans ce noir d’ébène, s’accrochant en
passant, à chaque brillance s’éclatant ça et là…
… oublié ce
que goûte la joie d’écrire les mots alors qu'ils reposent encore dans le
rêve…
J’avais
oublié la tranquillité du moment s’étirant en longue bienvenue à l’égard
du jour se pointant…
… oublié combien
il est facile de rêver éveillée avant que le soleil ne touche de ses rayons, les
chimères du passé…
J’avais
oublié la douceur des fins, la romance des débuts…
« Le monde appartient à ceux qui volent tôt… », Amos, décembre 2015 |
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