À vingt heures précises samedi, dans
l’église de Saint-Sauveur, la pianiste canado-chilienne Alejandra Cifuentes
Diaz, traversait le sanctuaire avec élégance.
Je suis certaine que les
premières rangées purent entendre le bruissement de sa longue robe couleur nuit.
Telle une chatte se déplaçant à pas feutrés, elle prit place au piano et entama
les premiers accords du canon de Pachelbel…
S’ensuivit d’envolée en
envolée, Chopin, Schubert, Liszt, Debussy, Mozart, Rossini, en passant par le
premier mouvement de la 5e symphonie de Beethoven…
J’ai reconnu au passage, quelques notes,
quelques sonates, quelques symphonies.
L’ambiance créée avec les
chandelles nous donnaient l’impression d’avoir été les invités à l’une de ces
soirées mémorables du dix-huitième siècle, où l’on se réunissait dans des
salles immenses pour écouter un virtuose de la musique.
Tadadadam… Tadadadam…
Fantasmagorique...
"Saint-Sauveur, P.Q", février 2015 |
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