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Deux têtes valent mieux qu’une…



J’avais le goût d’écrire sur ce… Comparer la nature et la nature… humaine. Comme si le parallèle était évident… Comme si

Lorsque j’ai pris la première photo, j’étais seule. C’était à la fin d’une journée de travail. Je ne pus me souvenir si cela avait été l’une de celles que l’on se dépêche d’oublier ou si au contraire, ça en avait été une qui m’avait faite sourire et  grandir… 

Peu importe… 

Ce que je me souviens par contre, c’est que sur ce trajet, j’avais fortement ressenti l’odeur et l’appel du boisé, j’avais senti se poser sur moi, l’essence même de l’important, ce qui nous reste fidèle à jamais, ce qui perdure dans l’espace et dans le temps. Cette fois là, un court instant,  j’avais eu la nostalgie des escapades familiales dans un camp du P’tit Nord Abitibien…

En ce qui concerne l’autre photo, prise alors que je déroulais Kuujjuaq sous mes pieds (et ceux de Vérolo), l’invitation à l’immuabilité tenait plus de la provocation que d’un rappel. Comme si ces deux Inukshuits se tenant presque par la main, m’appelait à la vie urbaine, celle des bains de foule, de l’action, de la culture???...

J’aurais besoin de deux têtes pour peaufiner mon idée… 

Quelqu’un en aurait une de lousse à me prêter???...

p.s. L’Amie Sue… demain nous devons nous rappeler de... ???  ... vu que 2 têtes valent mieux qu'une!!!...   ;-)

                                 « Deux … valent mieux qu’une », Kuujjuaq, juin 2014 


Commentaires

Zoreilles a dit…
En tout cas, tes photos suscitent de belles réflexions!
C'est drôle que tu dises ça, parce qu'effectivement, je pars souvent d'une photo pour me lancer dans mes diatribes...
Et les photos, je les cueille au fil de mes marches ou randonnées à vélo.
Comme rien ne se perd tout se crée!!!!

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