Je
cherchais les mots pour reprendre, une fois de plus, contact. Les seuls qui me
venaient en tête étaient les « désolée », « j’ai trop-tant
tardé », « panne »…
Puis
voilà que juste le fait de faire apparaître sous mes yeux le document Word qui
me sert de « matelas » pour m’étendre devant vous, le goût de lancer
sans queue ni tête ceux qui passeraient par-là, me prit.
Je
ne peux expliquer ces absences. Comme si tout me fuyait, me glissait entre les
doigts. Était-ce la fin du long et dur hiver? L’arrivée de ce printemps
chamboulant? Les questionnements? Je ne sais que répondre…
Mais
je sais des choses. Je sais le « land » et sa nouvelle vie; je sais
la Koksoak et sa débâcle. Je me terre, à l’affût des gens qui passent silencieusement,
quotidiennement, dans ma vie. Et je me tais, pour mille autres raisons…
J’ai
voyagé depuis. Halifax m’a accueillie à bras ouverts. J’ai découvert ce petit
coin de la Nouvelle-Écosse, comme on ouvre un coffre au trésor. J’y
retournerai, un jour, c’est certain. Pas besoin de courir Dubaï… Y’a si beau,
si près…
À
chacun ses goûts, ses ambitions…
p.s.
comme pour me bouder, alors que je me suis enfin décidée, Internet lui,
revendique ses droits de passage… donc : pas de connexion, pas de
publication. À quoi bon se battre contre… autant refermer et laisser aller
jusqu’à…
Commentaires
Et pourtant, à l'intérieur, ça crie, ça hurle, ça bouillonne, ça ne veut pas se taire, ça veut vivre...
Je me reconnais aussi dans ta découverte et ton goût d'en vivre davantage en Nouvelle-Écosse ou dans les Maritimes en général.
Et pourquoi donc, nous qui sommes nées en Abitibi, nous sentons-nous plus vivantes que jamais au bord de la mer? Mon dernier billet porte le titre « Je voudrais voir la mer ». C'était un clin d'œil à une chanson bien connue mais bien davantage un cri du cœur!!!
Étrange...
Ma Mère venait du Bas du Fleuve. Je crois qu'en quelque part tout au fond de moi, j'ai une odeur de mer et d'eau salée qui me colle l'intérieur...
Je vais aller te lire... Merci d'être toujours là...
;-)
Je te redis tes propres mots parce qu'ils s'appliquent vraiment à ton « cas » aussi.