Passer au contenu principal

Pressentiment ou coïncidence?...



Le 27 j’écrivais… Le 29, je lisais… Le 30, je publie…
 
Message reçu de Cousine L… Tante P nous a quitté… le 28…

Elle m’avait fait parvenir quelques jours plus tôt, et cela, comme depuis une bonne dizaine d’années, sa carte de vœux, pour souligner mon anniversaire et la Noël… Elle n’y manquait jamais, elle que j’ai si peu connu, mais avec qui je partageais une secrète intériorité… 

Nos âmes d’artiste peut-être…

Du bout de ses doigts jaillissaient des tableaux magnifiques. Elle peignait pour offrir ou simplement pour qu’on s’y accroche le regard dans la belle maison qu’elle partageait avec l’Oncle P avec qui elle faisait sa vie depuis belle lurette…

Quand je suis venue m’installer dans le Moyen Nord Québécois, le deuxième Noël, elle avait vu à ce qu’un petit ange au cœur rougeaud prenne place auprès de moi. Il surveille mes états d’âme depuis, trônant dans le salon du p’tit appartement… Son cœur s’est détaché un beau jour et je l’ai fait glisser dans le pot de pierres ramassées au fil de mes voyages dans le grand Nunavik. J’aurai une raison de plus de le rapporter avec moi quand je quitterai le Nord…

Pour ce qui est du reste, j’en ferai mon Ange d’écriture… à tout jamais…  

Bon vol Tante Pxoxoxo

Photo : « Souvenirs de Tante P », Kuujjuaq, décembre 2012



Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

Je te dis adieu

Notre rencontre avait été fortuite. Toi isolé; moi réceptive. Tu m’étais apparu, sobrement coloré de cette indéfinissable teinte pâlotte. Un bref coup d’œil et j’étais tombée sous le charme. Sous ton charme .   Ensemble nous avons peaufiné nos vécus. Honnêtement, sans faux ramages. Nous avons fait des plans. Les avons rendus à terme. Nous avons rêvé; échafaudé nos échauffourées. Sans être toujours d’accord sur les routes à suivre, jusque-là, nous avions réussi.  Mais, comme toute bonne chose à une fin… Elle est justement venue de façon inhabituelle et très abruptement. Cette fin. Partagée entre l’incompréhension, la colère et la tristesse, pour aboutir irrémédiablement, dans l’acceptation de tous ces instants sur lesquels nous n’avons aucun contrôle, j’ai abdiqué. Te laisser partir. Te laisser sortir de ma Vie, toi avec qui je faisais curieuse union depuis plus de dix années… Le Temps a passé. L’usure de notre relation s’est insidieusement infiltrée dans nos paroi