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Pourquoi on meurt un 26 décembre?...



… ou un 27 de n’importe quel mois ou un 19 d’été?... 
 
Je suis une émotive, une hypersensible. En ouvrant mon Hotmail, je vois l’article de la cyberpresse annonçant un accident mortel sur la 20.

Boucherville…

Ça m’attriste… De penser que ce soir quelqu’un ne reviendra pas chez-lui… Que ce matin, il a peut-être quitté son Amour en lui souhaitant une bonne journée et en lui disant : « Chérie ne m’attends pas trop de bonne heure, ce sera plus long que d’habitude à cause de tous ces emballages d’après Noël à ramasser… »

Et peut-être lui a-t-elle répondu :  « Pas grave Chéri, je vais t’attendre, les enfants sont chez mes parents, on se fera un p’tit souper, juste tous les deux… »

Ce soir elle ajoute :  « … juste moi... toute seule… à jamais… »

Comme cette impression de fin est difficile à accepter. Le « plus jamais », le « j’aurais dû », le « je l’aimais tellement »…

Pourquoi c’est comme ça ce soir?... Aucune idée… Peut-être juste parce que ça ne devrait arriver jamais... même si on sait très bien que justement ça ne finira jamais d’arriver…

Peut-être aussi parce que ce panneau me rappelle quand mon Grand habitait St-Hubert…

Peut-être aussi juste parce que c’est le bout plate de la vie… la mort…

Photo : « Voir la Lumière », Kuujjuaq, décembre 2012


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