Quand il est arrivé dans la chambre des joueurs, passionné avec ses immenses et lumineux yeux verts, le poids de son gigantesque sac n’avait d’égal que celui de ses rêves…
Il a revêtu l’habit qui habituellement « fait le moine ». Projection de futur? Avec son nom aux consonances anglophones, il pourrait bien voler la vedette à tous ces Markov, Weber et Gomez ou encore devenir une réplique du vingt-et-unième siècle de la persévérance d’un Maurice Richard?…
Qui peut savoir?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Richard
Quand le premier coup de sifflet retentit pour annoncer le début de la partie, il a patiné avec toute l’énergie que lui conféraient ses neuf ans. Il a pris à cœur son jeu de défenseur, comme encore là, ses neuf ans lui permettaient de le comprendre. Après tout, l’erreur reste humaine n’est-ce pas?
Les forces des joueurs décidèrent des vainqueurs. Comme j'avais promis à mon Champion ce mets typiquement québécois appelé « poutine » (indéniablement encore plat de délectation dans les arénas), je ne remarquai pas sur le coup ses yeux noyés de larmes. C’est lorsque je le félicitai pour sa Victoire qu’il m’avoua ses déboires. Alors je plantai mes yeux dans ses billes vertes et lui demandai :
« As-tu eu du plaisir? »
« Oui » me répondit-il.
« Alors c’est tout ce qui compte vraiment… »
Il ramassa son plat de « pommes de terre en sauce » et ensemble on continua de placoter du tout et du rien qui unissent une Tante et son Neveu qui se voient trop peu souvent…
photo : « Au jeu...», St-Félix de Dalquier, novembre 2011
Il a revêtu l’habit qui habituellement « fait le moine ». Projection de futur? Avec son nom aux consonances anglophones, il pourrait bien voler la vedette à tous ces Markov, Weber et Gomez ou encore devenir une réplique du vingt-et-unième siècle de la persévérance d’un Maurice Richard?…
Qui peut savoir?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Richard
Quand le premier coup de sifflet retentit pour annoncer le début de la partie, il a patiné avec toute l’énergie que lui conféraient ses neuf ans. Il a pris à cœur son jeu de défenseur, comme encore là, ses neuf ans lui permettaient de le comprendre. Après tout, l’erreur reste humaine n’est-ce pas?
Les forces des joueurs décidèrent des vainqueurs. Comme j'avais promis à mon Champion ce mets typiquement québécois appelé « poutine » (indéniablement encore plat de délectation dans les arénas), je ne remarquai pas sur le coup ses yeux noyés de larmes. C’est lorsque je le félicitai pour sa Victoire qu’il m’avoua ses déboires. Alors je plantai mes yeux dans ses billes vertes et lui demandai :
« As-tu eu du plaisir? »
« Oui » me répondit-il.
« Alors c’est tout ce qui compte vraiment… »
Il ramassa son plat de « pommes de terre en sauce » et ensemble on continua de placoter du tout et du rien qui unissent une Tante et son Neveu qui se voient trop peu souvent…
photo : « Au jeu...», St-Félix de Dalquier, novembre 2011
Commentaires
p.s. je partage entièrement la philosophie du "plaisir dans tout"...
Tu fais honneur à tout ça en publiant l'image... À travers tes mots .... Merci GSC!
Bonne semaine JSC xoxoxo
On sent son énergie jusqu'ici!