Autre synchronicité ce soir: j’avais décidé du titre de ce billet alors que j’étais en vacances en Abitibi. Sans savoir pourquoi, il m’inspirait. Ce soir alors que je pointais mon nez à l’extérieur du bureau, je fus happée par un vent violent du Sud-Ouest, qui tel un enragé, a rapidement ébouriffé mes plumes en me propulsant sans trop d’efforts vers le haut du village. Je ne m’en suis pas plainte, puisque je venais d’éliminer dans les dernières minutes de ce premier « jour-retour au travail », et l’entraînement au gym et le cinéma.
C’est tout dire de l’état léthargique dans lequel je me trouvais!
Ce fut une journée un peu difficile. Mais je savais pourquoi et je n’avais « qu’à faire avec »… Disons que je manquais de sommeil, secondaire à une soirée qui s’est « allongée », un peu trop, comme un trop bon café. Il devait en être ainsi : les « soupers d’au-revoir » se succèdent ici, sans relâche, et cette fois c’était au tour d’Amie J, alias la Persévérante, à quitter la terre rocheuse du Nunavik. L’Audacieuse, ma Bonne Fée, l’a précédée d’à peine une quinzaine de jours, avant même que je puisse lui faire un dernier câlin…
C’est souvent comme ça que ça se termine ici : avec quelques exclamations, parfois des points de suspension mais toujours dans l’espoir que ce ne sera pas un point final…
Demain sera un autre jour… pour nous Toutes!... Je le sens, je le sais!...
p.s. bon repos à toi l’Idéaliste. Reviens-moi en forme car, du Quatuor à 2 pattes ne resterons plus que Toi et Moi!
photo: "Avec vue sur le Mont Royal", Montréal, novembre 2011
Commentaires
J'espère pour toi que Vendredi te réservera un court instant de repos durant la journée. Tu y as droit tu sais?
Je comprends qu'avec toutes les années passées au Nord, tu as dû vivre plus d'un deuil d'amitié. J'ose croire que certaines d'entre elles demeurent et que l'éphémère revient aux personnes avec qui on désire vraiment "passer à autre chose"...
Je te souhaite le plus magnifique vendredi 2 décembre! xoxoxo