Nuit d’insomnie… Une de plus, une de moins… Maintenant, n’en ai plus rien à foutre…
Je me perds dans l’encre de ce Nord… J’attendrai que passe le Temps, sagement…
Je suis patiente…
« Dehors, c’est la nuit, froidure et poudrerie.
Côte à côte, comme de bons vieux amis.
Se racontent des histoires de vie, bougie s’allume, et poème s’écrit.
Soudain, à la fenêtre, un visage d’innocence, apeuré par la noirceur de la nuit.
Un enfant tremble, il se cherche un abri. Sa tête vacille, ses jambes sont engourdies. À bout de force, il s’évanouit. Inerte, docile, la neige l’ensevelit.
Fantôme d’espérance, recouvert de souffrances, murmure de poème vieillot et humide…
Un étrange silence chargé de nostalgie, pèse sur enfance tantôt ensevelie. Un visage en détresse sombre dans l’oubli. Les rides s’accumulent, les frissons se multiplient…
Un vieillard à la fenêtre, des yeux qu’on croit connaître, couleur de souvenances imprégnées de vie.
Sagesse se retire en instance d’un départ, et paupières closes, s’avance vers la mort… »
( Toujours cette bonne vieille toune « Miroir d’hiver » de Corcoran-Gosselin! Que voulez-vous : faiblesse d’ange!... Le vent du Nord la glisse constamment sous ma plume...)
Je me perds dans l’encre de ce Nord… J’attendrai que passe le Temps, sagement…
Je suis patiente…
« Dehors, c’est la nuit, froidure et poudrerie.
Côte à côte, comme de bons vieux amis.
Se racontent des histoires de vie, bougie s’allume, et poème s’écrit.
Soudain, à la fenêtre, un visage d’innocence, apeuré par la noirceur de la nuit.
Un enfant tremble, il se cherche un abri. Sa tête vacille, ses jambes sont engourdies. À bout de force, il s’évanouit. Inerte, docile, la neige l’ensevelit.
Fantôme d’espérance, recouvert de souffrances, murmure de poème vieillot et humide…
Un étrange silence chargé de nostalgie, pèse sur enfance tantôt ensevelie. Un visage en détresse sombre dans l’oubli. Les rides s’accumulent, les frissons se multiplient…
Un vieillard à la fenêtre, des yeux qu’on croit connaître, couleur de souvenances imprégnées de vie.
Sagesse se retire en instance d’un départ, et paupières closes, s’avance vers la mort… »
( Toujours cette bonne vieille toune « Miroir d’hiver » de Corcoran-Gosselin! Que voulez-vous : faiblesse d’ange!... Le vent du Nord la glisse constamment sous ma plume...)
Commentaires
Le moral semble au fond des chaussettes...
Nous sommes donc deux à passer des nuits blanches. Depuis vendredi, j'ai chopé une saleté de virus. Je tousse, je mouche, je crache. La totale !
Mais moi, j'ai mon infirmière préférée à mes côtés pour me chouchouter. Et comme je ne suis pas radin et que je vais sans aucun doute lui refiler mes miasmes, je pourrais lui renvoyer l'ascenseur.
Ceci dit, j'aimerais que vous m'adressiez un message car dernièrement j'ai "flingué" ma messagerie Incredimail qui avait tendance à polluer le disque dur de ma "babasse" et de ce fait j'ai perdu tous mes historiques et mes contacts, dont votre adresse e-mail.
Merci d'avance !
Je vous fais une bise. Si ça pouvait vous remonter le moral...
Ne vous inquiétez pas outre mesure pour moi. Vous savez, j'ai ce don ("dont" je me passerais!...), de passer ma vie à me promener de "haut en bas", et disons que les bas s'accentuent avec le manque de sommeil... L'hiver est rude aussi, même si je l'aime... Ça brûle nos énergies pour nous garder au chaud!!!
Soyez-vous bien: buvez beaucoup de liquide, reposez-vous, contrôler votre toux... Il faut laisser le temps au virus de "vivre sa vie"! Après vous serez tranquille, votre système immunitaire reconnaîtra cet intrus pour les années à venir...(ce que l'histoire ne dit pas, c'est qu'il y en a plus d'une centaine différents mais du même genre...)
Je vous souhaite une belle journée, et ça ne me gêne pas de vous faire la bise... D'Ouveillan à Kuujjuaq, aucun danger de contamination!... xoxoxo
Merci pour vos bons conseils.
J'en prends bonne note.
Je ne suis pas certaine que je la fredonnerais dans mes insomnies, par exemple, il me semble que ça me ferait des nuits blanches... plutôt sombres...
Sais-tu quelle phrase me revient, moi, dans mes insomnies? Félix Leclerc : « Ce qu'il faut pour écrire? L'hiver, la solitude, un grenier ou de la peine ». Ça donne quasiment le goût d'avoir de la peine en hiver, toute seule, dans le grenier.
Mais c'est pas parce qu'on rit que c'est drôle.
Amie Zoreilles: quel plaisir de te lire!
La chanson, c'est quand je regarde par le carré noir de ma fenêtre en pleine nuit, que me viennent ces paroles... "Dehors c'est la nuit, froidure et poudrerie..." C'est pas mal la réalité ici par les temps qui courent!...
Wow! J'aime cette phrase de Félix..."Ce qu'il faut pour écrire: l'hiver, la solitude, un grenier ou de la peine..." J'achète tout... xoxoxo