Si je me souviens bien (et de ça, il n’y a rien de moins certain...), il doit bien s’être écoulé trente ans... (euh! disons vingt, sinon ça me ferait dans la soixantaine d’âge...), depuis le jour où je me suis entendue m’exclamer pour la première fois: « Hé qu’j’ai dont hâte à ma retraite... »
Bon, j’avoue... Il y avait à ce moment un petit Grand et une petite Douceur ma Belle qui gravitaient constamment autour de moi, comme de petites planètes autour d’un soleil... (mon MOI faisant office de soleil, dans cette métaphore, bien entendu!...)... Ce qui, avec un travail à l’extérieur, en plus des tâches auxquelles doivent faire face toutes les femmes de la terre (ou presque...), n’aidaient en rien à ce que ne se taise, cette petite voix vocifératrice...
Et j’ai vieilli, bien malheureusement, comme tout le monde, en scandant à répétition cette euphorisante jérémiade, tout en sachant très bien que seul le temps apporterait réalisation de mon désir...
... Ce matin, lisant ma pensée du jour (laquelle je trouve dans le minuscule bouquin « Le bonheur, un jour à la fois »), qu’elle ne fut pas ma surprise d’y lire: « J’ai oublié ma retraite ». Tiens, tiens! Pourquoi elle arrive là cette pensée?...
... Et d’y voir écrit: « ... Aujourd’hui j’aime que mes journées soient remplies d’activités, de rencontres et d’engagements. Pour moi, la vraie vie, la seule vie se déroule maintenant... » WOooooW! Comme dirait mon Consciencieux Psy!... Avec ces simples mots à déguster, je venais de renforcer cette énergie vitale qui m’habite depuis plusieurs jours... Cet optimisme qui s’est greffé à moi aussi solidement que les racines de l’arbre se greffent à la terre... Ce qui me fait dire que « sur les ailes du temps, la tristesse s’envole... »*
Et c’est après avoir tenté de planifier quelque coucher à mon camp, tout en jasant avec ma Tendre So, que j’ai réalisé que mon « carnet de bal » était drôlement bien rempli jusqu’à mon départ prévu pour le camp du CEDEQ...
Encore une chance que j’aie profité de cette belle journée pour y faire une saucette avec les soeurs Cousines de ma DMA... Nous y avons vu un ÉNORME ours noir, un porc-épic et... de belles traces fraîches... d’orignal!...
Quelle belle expé ! À cette condition, je n’en veux plus de la retraite moi!
* La Fontaine
Commentaires
Allo! Chère ange. Il y a longtemps que nous avons causé. J’aime les rêves et voici ce que je peux en dire sans porter de jugement, à toi de savoir ce qui est vraisemblable.
La pièce sombre représente un détachement, écrire ton nom c’est sentir une déficience de mémoire et que tu devrais donner suite à tes idées, aux promesses que tu t’ es faites, le lieu ( maison de tes parents ), un besoin de retour à la sécurité de l’enfance, le cahier de couleur verte, l’ éternité qui permet les continuels recommencements de vie à travers les perpétuelles métamorphoses de l’âme et dans ce sens devient l’esprit de richesse en installant de nouveaux printemps intérieurs, la femme c’est toi qui souffre de douleurs morales dont tu veux te libérer.
Ces mots ne sont que ramassis d’idées à partir du livre d’interprétation des rêves de Marie Coupal …… Y a-t-il du vrai dans tout ça ?......
Lâche pas bel ange, tu le sens, tes ailes sont entrain de s’ouvrir à nouveau et les blessures se cicatriser, elles se préparent pour la plus belle envolée que tu n’as jamais connue.
Bon voyage ! Tweety.xxxxxxx
p.s. je m'ennuyais de toi...