Passer au contenu principal

Guérison...

Ça y est! Cette fois, c’est pour de vrai!... J’en suis certaine... mon intuition ne pourrait s’y méprendre à ce point... Je suis définitivement guérie!...

... Revenue un peu tardivement de la ville, où j’assistai à une réunion syndicale, je revêtis, dès mon arrivée, des vêtements relaxes et chaussai mes espadrilles avant de prendre la direction du champ à Jolin...

Le temps était gris, un peu maussade, mais la température avenante. Habituellement je prends ma marche plus tôt, vers 18:30-19:00... Cette fois, il était près de 19:45... Et comme mon trajet s’effectue environ en une cinquantaine de minutes, je me suis demandée si je n’étais pas un peu trop près de la brunante... Mais j’avais besoin de cette marche quotidienne, comme un "pilote" a besoin de son "avion"... alors...

Après avoir atteint la carcasse du petit veau orignal, je me suspendis comme d’habitude, aux branches des merisiers... Dans cette position, il est facile de m’imaginer être un ange planant dans le ciel... Je repris le chemin du retour, mais ce soir, point de ronde dans la forêt. J’adoptai le pas nonchalant de la fille rassasiée de vent, de grands espaces, de verdure...

Je pouvais voir le ruisseau à l’Ours, dormant paisiblement, bercé par le chant des oiseaux. Le jour tombait, doucement sur mes verts vallons...

... puis je l’ai vu, à environ 200 mètres de moi (ici,j'aurais pu dire « 650 » pieds, mais 200 mètres me semblent plus près... Vaine chimère???)... Ombre sombre à l’orée du bois, mais je savais qui il était... Mon coeur n’a pas même manqué un seul battement... Aucun de mes nerfs n’a sursauté... Il était là, à peine perceptible, illusion de souche renversée...

... Aucun cri... Seul un long sifflement pour rappeler Méo... Et un « Hey toi! » retentissant... Je me suis dit que je n’avais rien à perdre, de toute façon... Il est aussitôt entré dans le boisé clairsemé...

... J’ai poursuivi ma marche, jetant à l’occasion un oeil vers le haut de la colline, tout en sachant très bien, que cette fois-ci, c’était la bonne...

... plus jamais, je n’aurai peur des ours!...

Commentaires

Sally Fée a dit…
Euh... peut-être pourrais-tu quand même apporter une bonbonne de poivre de Cayenne? Juste des fois qu'il n'aurait pas mangé depuis quelques jours?

Un petit Ange comme toi, ça pourrait drôlement être appétissant pour un Yogi mal léché...

:O/
...hum! probablement une bonne idée! Mais je ne suis pas convaincue que je réussirais à le laisser tranquillement s'approcher suffisamment de moi pour que ce soit efficace (portée de 50 pieds je crois...)
...mais tu me donnes une idée cependant...

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)