Tôt le matin, je pars de mon petit bled, isolé mais sympa, bien ancré sur le bord d’une longue rivière qui se faufile jusqu’à la ville voisine, et même, bien au-delà...
À peine 10 kilomètres me séparent de cette ville, alors...
...pour profiter de la « vie », de ses « p’tits bonheurs », et surtout du puissant effet anti-dépresseur, je me gare depuis peu, dans le stationnement du resto chinois... le seul de l’endroit, et de là, je me rends à pied, à mon travail... Je marche pour la forme, pour le besoin, ce qui me donne...
...dix minutes de parfait bonheur, d’air pur, de calme, de tranquillité...
...la chance de voir un soleil paresseux, étirant ses rayons par-dessus la première avenue, faisant briller les fenêtres des commerces, m’aveuglant, brave marcheuse déambulant avec but...
...le temps de laisser porter mon regard sur les eaux brunes, et ce matin, gelées, de la rivière, en traversant le pont à « dos rond »...
...la possibilité d’observer cette immense cathédrale, joyau de l’Abitibi, du haut de sa bute, et la plus que magnifique maison Authier, juchée face au gigantesque pont de fer...
...le temps de rêver à un amant imaginaire ou à la journée qui débute, aux gens qui m’attendent impatiemment..
...un instant pour vivre, tout simplement, mon moment présent, et Dieu seul sait comment c’est important, le « précieux présent »...
Et quand on s’arrête à y penser, n’est-ce pas le pont qui finit par relier deux points, peut-être même deux êtres et pourquoi pas deux vies??...
...un sourire angélique se dessine sur mes lèvres...
...j’espère...
À peine 10 kilomètres me séparent de cette ville, alors...
...pour profiter de la « vie », de ses « p’tits bonheurs », et surtout du puissant effet anti-dépresseur, je me gare depuis peu, dans le stationnement du resto chinois... le seul de l’endroit, et de là, je me rends à pied, à mon travail... Je marche pour la forme, pour le besoin, ce qui me donne...
...dix minutes de parfait bonheur, d’air pur, de calme, de tranquillité...
...la chance de voir un soleil paresseux, étirant ses rayons par-dessus la première avenue, faisant briller les fenêtres des commerces, m’aveuglant, brave marcheuse déambulant avec but...
...le temps de laisser porter mon regard sur les eaux brunes, et ce matin, gelées, de la rivière, en traversant le pont à « dos rond »...
...la possibilité d’observer cette immense cathédrale, joyau de l’Abitibi, du haut de sa bute, et la plus que magnifique maison Authier, juchée face au gigantesque pont de fer...
...le temps de rêver à un amant imaginaire ou à la journée qui débute, aux gens qui m’attendent impatiemment..
...un instant pour vivre, tout simplement, mon moment présent, et Dieu seul sait comment c’est important, le « précieux présent »...
Et quand on s’arrête à y penser, n’est-ce pas le pont qui finit par relier deux points, peut-être même deux êtres et pourquoi pas deux vies??...
...un sourire angélique se dessine sur mes lèvres...
...j’espère...
Commentaires
D'autres ont parsemé ma route depuis, m'amenant sur de nouvelles rives, me faisant découvrir de nouveaux paysages.
Puisse celui d'Amos te mener vers celui qui t'est destiné; dans mon cas, un pont ne suffit plus et, tel un "ange aérien", je dois m'envoler pour le retrouver...
Je suis avec toi...
xoxo