J’ai grandi dans le milieu de l’aviation. Mon père était instructeur-ingénieur-pilote, mon frère aîné est pilote de ligne, mon frère cadet est ingénieur-pilote...
Pendant que mon père « volait », ma mère prenait les lectures d’essence, accueillait les gens, facturait les heures de vol, attrapait les avions... s’occupait de nous, de notre éducation, de notre santé, de notre bien-être...
Et maman attendait mon père, « parti voler », lui préparait de bons repas, et l’attendait encore...
Elle souriait aux clients, les rassurait... attendait mon père, encore et encore... Patiente maman!
Et nous avions pour jouer, de vieilles toiles d’avion, celles que mon père retirait des fuselages, lorsque ça faisait trop longtemps qu’elles avaient été installées... Et ces toiles prenaient la forme qu’on leur donnait à grands coups de poing... J’ai entendu bien avant d’aller à l’école le mot « dope »... Ce terme faisait parti de notre langage usuel! C’était utilisé pour rigidifier la toile qui couvrait la charpente de certains avions.
Et nous nous balancions dans une espèce de grande roue à 2 sièges « d’avion », invention de mon père qui en était également le « moteur »... C’était donc la fête quand il avait le temps de nous faire tourner dans ce manège improvisé...
Et nous avons fait des « trajets » dans un hangar de remisage: nous nous promenions, sans toucher terre, au travers des skis, roues, et autres trucs du genre...
Et nous avons appris à différencier les avions par leur couleur, leur bruit de moteur, leurs lettres YAE, YXY, TWI... « Papa, JAZ arrive... »
Et nous avons compris jeune que c’est inquiétant un avion qui ne revient pas à l’heure prévue, avons connu les recherches, avons vu des avions s’écraser...
Et nous avons vu des centaines et des centaines d’atterrissages, décollages, amerrissages... des avions faire des « passes »...
Et nous avons entendu des milliers de fois, les moteurs vrombir, gronder, se calmer...
Et mes enfants ont aussi connu une partie de tout cela... mais à plus petite échelle...
Et mon fils s’est lui aussi envolé « solo » à l’âge de 14 ans, comme son oncle à 15 ans, son parrain à 17 ans, sa mère à 17 ans...
Et l’histoire se poursuit: mon grand étudie pour devenir à son tour mécanicien en aéronautique sous l’aile vigilante de son parrain...
« Sky is really the limit for us... »
Pendant que mon père « volait », ma mère prenait les lectures d’essence, accueillait les gens, facturait les heures de vol, attrapait les avions... s’occupait de nous, de notre éducation, de notre santé, de notre bien-être...
Et maman attendait mon père, « parti voler », lui préparait de bons repas, et l’attendait encore...
Elle souriait aux clients, les rassurait... attendait mon père, encore et encore... Patiente maman!
Et nous avions pour jouer, de vieilles toiles d’avion, celles que mon père retirait des fuselages, lorsque ça faisait trop longtemps qu’elles avaient été installées... Et ces toiles prenaient la forme qu’on leur donnait à grands coups de poing... J’ai entendu bien avant d’aller à l’école le mot « dope »... Ce terme faisait parti de notre langage usuel! C’était utilisé pour rigidifier la toile qui couvrait la charpente de certains avions.
Et nous nous balancions dans une espèce de grande roue à 2 sièges « d’avion », invention de mon père qui en était également le « moteur »... C’était donc la fête quand il avait le temps de nous faire tourner dans ce manège improvisé...
Et nous avons fait des « trajets » dans un hangar de remisage: nous nous promenions, sans toucher terre, au travers des skis, roues, et autres trucs du genre...
Et nous avons appris à différencier les avions par leur couleur, leur bruit de moteur, leurs lettres YAE, YXY, TWI... « Papa, JAZ arrive... »
Et nous avons compris jeune que c’est inquiétant un avion qui ne revient pas à l’heure prévue, avons connu les recherches, avons vu des avions s’écraser...
Et nous avons vu des centaines et des centaines d’atterrissages, décollages, amerrissages... des avions faire des « passes »...
Et nous avons entendu des milliers de fois, les moteurs vrombir, gronder, se calmer...
Et mes enfants ont aussi connu une partie de tout cela... mais à plus petite échelle...
Et mon fils s’est lui aussi envolé « solo » à l’âge de 14 ans, comme son oncle à 15 ans, son parrain à 17 ans, sa mère à 17 ans...
Et l’histoire se poursuit: mon grand étudie pour devenir à son tour mécanicien en aéronautique sous l’aile vigilante de son parrain...
« Sky is really the limit for us... »
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