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Quand l’Italie rencontre l’Abitibi


Un vendredi en « i ». Une séance de mise en forme pour 50 ans et plus. Ben oui! « Chu rendue là  comme le dit si bien Lise Dion! Le sentier de la bottine s’ouvrait devant moi, court et asphalté, menant à la fameuse porte des tortures.
 
Je blague…

Ils étaient cinq attablés. La table carrée était habillée d’une nappe colorée. Leur accent attira mon attention. Je les saluai en m’informant s’ils étaient d’origine espagnole. Déformation d’apprentie…

L’Homme le plus âgé m’offrit un verre de vino après à peine quelques mots échangés. Quant à la Dame la plus âgée, elle poussa en ma direction, une tarte qu’elle m’offrait de goûter. Tout ceci me fit sourire.

Pendant que l’enfant courait entre les jeux extérieurs et les bouchées de tarte, je pris plaisir à échanger avec cette famille italienne de trois générations, buvant du vin en catimini dans un parc du village. Spontanéité propulsée par l’euphorique Temps des pommes.

J’appris qu’ils vivaient à Montréal, qu’ils n’avaient pas cueilli mais plus pratiquement, et plus simplement, acheté les pommes au kiosque de la Tarterie du Verger des Musiques. Ils connaissaient l’Abitibi. Même Kuujjuaq. Le monde est tellement vaste et petit tout à la fois.

En conclusion, l’Homme le plus jeune me conseilla gentiment d’aller vivre en Espagne quelque Temps, histoire de peaufiner la langue. « Deux mois et vous saurez. » me lança-t-il. Je voulais bien le croire.

Mais en attendant de me lancer par-delà l’océan, je me contenterai de poursuivre les séances quotidiennes avec Duolingo en plus d’assister au cours hebdomadaire de Señor Carlos... 
"Vignes sauvages", St-Joseph-du-Lac, octobre 2019


Commentaires

donnaj edwards a dit…
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