Passer au contenu principal

La tête dans les pommes


Les pommes et l’automne! Quand j’erre près des vergers, j’ai l’impression de baigner dans les effluves d’une tarte qui mitonne. Que je marine dans une compote, que je rêve à des croustades chaudes.
 
Dans ma tête!

Des pommes, j’en ai cueilli, j’en ai ramassé qui étaient tombées et dont la destinée était de devenir jus. J’ai adopté un verger près du quel je béné-vole d’arbre en arbre. Je côtoie des gens qui deviennent des amis par l’entremise d’une gelée de piments forts, zen-nement concoctée.

Partout des produits à base de pommes : du pain brioché, des beignes, des compotes de toutes sortes, du fromage, du cidre, des vinaigrettes. Gourmandise, quand tu nous me tiens!

J’en profite à 100 milles à l’heure. De tout : des feuilles qui jaunissent tranquillement pas vite et de l’air de la montagne qui se rafraîchit. Je me gorge même du gris sage des nuages.

Je transforme fruits et légumes frais en cannages qui survivront à l’hiver. Je cuisine et je remplis le p’tit appart de toutes ces odeurs qui nous rappellent le côté cocooning qui nous attend.

Aujourd’hui j’attends un visiteur venu de la Côte-Nord. J’ai hâte de le revoir. D’attaquer randonnées et longues discussions avec lui. Hâte de lui présenter St-Joseph-du-Lac. Le parc d’Oka. Le sentier du belvédère récemment découvert.

Alors comprenez que je me tairai pour les 3 jours à venir. Puisque vendredi, lorsqu’il reprendra la route, moi je prendrai direction Montréal en étrennant le train de banlieue avec l’Amie Lol parce que... 

Parce que nous avons rendez-vous avec le Centre Bell 😉
« La tête dans les pommes », St-Joseph-du-Lac, septembre 2019


Commentaires

Zoreilles a dit…
Wow, que voilà un billet appétissant et délicieux! Je t'envie un peu de pouvoir vivre dans ces odeurs de pommes qui embaument ton environnement, de pouvoir les cueillir si fraîches, les croquer ou les cuisiner, emprisonner leurs saveurs et garnir tes réserves pour l'hiver.

Profite bien de ta visite, des promenades et découvertes qui s'offrent à toi. La saison des récoltes te chante la pomme!
Fitzsou a dit…
Tout est tellement nouveau pour moi ici. La pomiculture et toutes les autres cultures maraîchères abondent.
Tiens par exemple, en fin d'après-midi j'ai pris le Chemin Principal pour aller à la rencontre d'amis m'ayant invitée à souper. Quand j'ai passé devant le Centre d'interprétation de la courge, j'ai pu admirer ce long champ entièrement picoté d'orangés. Les citrouilles s'en donnent à coeur joie! Tellement beau à voir, et pourquoi ne pas profiter de la longue file de véhicules pour prendre le Temps d'admirer le paysage tout mon saoûl?
Vraiment chouette comme village Zoreilles, même incluant les touristes! (dont j'étais il y a à peine un an!!!!)

Messages les plus consultés de ce blogue

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Paul Piché - L'escalier