J’avais été surprise de constater l’heure affichée
quand j’atteignis le rez-de-chaussée : 8h45 !! Ahhh… cette Vie-du-Temps-Retrouvé!
Il y avait peu de prévu à l’agenda pour ce
nombril de semaine, si ce n’était que la veille, j’avais mis à vue le vieux
livre de recettes Five Roses tout défraîchi, prévoyant cuire des
biscuits aux bananes, histoire de ne pas gaspiller celles qui mûrissaient en
quatrième vitesse dans le bol à fruits marocain.
Tout en petit-déjeunant, je regardai ce qui
jouait à TVA. Tiens, tiens : un film mettant en vedette l’Inde dans
toute sa complexité. Jetant un œil sur l’info, j’appris qu’il s’agissait de
« Bienvenue
au Marigold Hotel »*, un
film de la Grande-Bretagne datant de 2012. Quand j’ai vu la bette de Dev Patel, je savais
que les biscuits naîtraient des annonces!
J’ai adoré plonger dans l’univers étouffant de ces
rues bondées, de ces couleurs étoffées, de ces bruits de Vie. J’ai adopté d’un
seul regard les personnages, suivant leurs pérégrinations respectives avec
attention. J’aimais l’idée qu’on affiche à l’écran, la Vie de Retraités-aux-cheveux-blancs, ayant osé
sortir de leur zone de confort.
Je me souvenais avoir inscrit sur la grande
carte du monde placardée à l’étage, l’année où je prévoyais mettre les pieds en
Inde. Comme si ce matin, on me faisait un doux rappel de cet ambitieux projet.
Mais 2024 était encore bien loin et il coulerait beaucoup d’eau sous les ponts d’ici
là. N’empêche… je pouvais bien rêver…
D’une recherche à l’autre, je me suis promenée
de Jaipur, capitale du Rajasthan, à différents autres sites où j’appris qu’il
existait une suite à ce film.
À deux doigts de succomber à l’achat de ce dernier, la raison repris le dessus,
et je me contentai de la bande-annonce.
Je retiens de ce « voyage » en Inde,
que ses occupants « … voient la Vie comme un privilège et non comme un
droit acquis… » Avouez que ça fait réfléchir...
Et j’ai craqué pour le très beau dicton indien suivant :
« À la fin de l'histoire, tout finit par s'arranger. » Ce qui
sous-tend, que si ça ne l’est pas, c’est qu’elle n’est pas terminée**…
J’adore!...
* ”Indian Palace”, réalisé par John Madden, écrit
par Ol Parker.
** Source : http://zoher.tahora.over-blog.com/2015/05/c-est-qu-on-n-est-pas-a-la-fin-de-l-histoire.html
Addenda: les biscuits sont délicieux... ;-)
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