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Ahhh ce Kent!


Il y avait tellement longtemps que j’en rêvais, que j’en avais oublié le depuis quand et le comment je m’y prendrais. Même si avec l’Amie Jas nous avions statué que le mercredi 8 août nous y conduirait, un dernier cours de tennis me fit annuler. Le rendez-vous s’envolait en fumée sans apparence d’un attendu retour à l’agenda. 
 
C’était sous-estimer l’Amie Jas!...

La Virée classique OSM battait son plein. N’ayant rien d’attirant à nous mettre sous la dent au Festival Présence autochtone en ce vendredi soir, l’Amie Jas avait jeté son dévolu sur la Virée. Quelle surprise d’apprendre que Maestro Kent (pour les intimes) dirigerait « Le romantisme de Vakim Repin » à la Maison Symphonique à 20h15.

Aussitôt lu, rapidement réfléchi, aussitôt acheté! Malgré le coût, nous ne pouvions nous résoudre à manquer cette occasion. 

X6 - X8 - Les sièges étaient scotchés à la console. La scène était correctement à notre portée, le son magnifique. J’ai suivi, envoûtée, les mouvements chorégraphiques du Maestro Nagano. Quel drôle de langage gestuel que le sien! Quant à M. Repin, son jeu à lui seul, valait le déplacement. Quel virtuose!

Évidemment, nous avons été surprises par la courte durée du spectacle. En effet, quarante-cinq minutes plus tard, l’orchestre symphonique se levait sous l’ovation des spectateurs. Fallait croire que c’était là le prix à payer pour assister à ces performances musicales! (Pourtant c’était bien indiqué dans le programme : « La boutique fantasque, extraits » durait 15 minutes et « Concerto pour violon no1 en sol mineur » en durerait 24! Ça nous avait échappé…)

Dehors, la pluie nous accueillit de plein fouet. Bousculées par une mer humaine, on passa les portes du métro, nageant dans la foule dégoulinante. J’ai détesté me sentir ainsi séquestrée.

Heureusement, cette proximité forcée fut de courte durée. Sur le quai de la Place-des-Arts, les gens s’étaient déjà dispersés…

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