« … Sur le chemin du retour de mon escapade de la
mi-mars, la succession de panneaux publicitaires
annonçant les cabanes à sucre me rappelèrent la première (et dernière…) fois où j’y étais allée…
Ça remontait à mes 16 ans, lors des Jeux du Québec d’hiver 1974
à St-Georges de Beauce. C’était l’époque où la « fille-active » qui
sommeillait en moi, se défonçait pour encourager à partir du banc, les membres
de son équipe de volley-ball.
Que de souvenirs!
En manque d’oreilles de christ, je me pris à rêver d’aller
me sucrer le bec, de plonger un bout de pain dans le bouillon d’érable d’un œuf
poché, de laisser fondre un long ruban de tire dans ma bouche…
J’entrepris quelques recherches. En Abitibi-Témiscamingue, les
trois cabanes répertoriées ne semblaient pas encore ouvertes. Ça me ramenait inexorablement,
dans les Laurentides.
Comme refaire seule la route me pesait… c’est donc à la
Maison Authier, lieu historique niché sur la butte face au pont de fer, que j’aboutis
dimanche dernier.
Je me serai contentée d’un bâton de tire un peu trop
granuleuse à mon goût et...
… je suis toujours en manque d’oreilles de christ!!!… »
« Maison Authier », Amos, mars
2016
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Commentaires
Je suis déjà allée à la cabane à sucre chez Ti-Paul à Roquemaure, en Abitibi-Ouest. Je me demande si elle est toujours ouverte?
Les érablières par ici sont souvent artisanales et familiales, c'est là que tu retrouverais ce que tu cherches au niveau de l'ambiance et de la participation. Les érablières industrielles sont monnaie courante dans la région de Mont-Laurier, de l'Outaouais si jamais tu ne veux pas trop faire de route.
Les cabanes dont j'avais pris note étaient justement près de Mont-Laurier. Activité remise à l'an prochain...