« … Samedi brillait de mille feux. Impossible pour moi
de m’imaginer poireauter à l’ombre du deuxième étage. Donc, j’en profitai,
pendant que le vent gonflait les voiles de cette impromptue motivation, pour
mettre le nez dehors.
Faut dire que la veille j’avais déjà échafaudé quelques
machiavéliques plans. Comme…
… Aller prendre un café en avant-midi chez l’Amie M-cj et en
après-midi, pousser l’exploration vers des lieux méconnus où se terrait Tendre
So et une partie de sa petite famille.
Ainsi fis-je…
J’ai marché avec lenteur dans ce samedi, savourant chacun de
ses moments à leur juste valeur. Chemin faisant, j’ai profité de la mélodie
d’un carillon se balançant au gré du vent. J’ai aussi prêté une oreille
attentive au piaillement des oiseaux agités.
L’air était si bon, le soleil si bienfaisant. J’aime
sentir les premières effluves du printemps.
Quand en après-midi, je me retrouvai dans les bois, à
inspirer la quiétude des lieux où j'étais (je sais… je sais… ça ne s’hume pas de la quiétude… juste moi
qui est capable de faire ça…), j’ai réalisé combien les bois me
manquaient.
Je devrai m’organiser pour y remédier. Surtout qu’en ce
calme après-midi de début mars, j’ai enfin compris, que curieusement, par où je
me tenais, le soleil se levait… à l’ouest???...
Y’a vraiment quelque chose qui ne tourne plus rond dans la
sylve*…»
* sylve : forêt (connotation
poétique)…
« J’aime
ça… »
« Et si là-bas, le soleil se levait
à l’ouest?...», km 89, mars 2016
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