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Amos-Sherbrooke-Amos



« … Je me suis absentée. De toute évidence. Y’a un dicton qui dit : « Pas de changement, pas d’agrément. » J’y crois.

Ainsi, en ce début de printemps, Nous nous sommes rendus avec ma Douceur-ma-Belle, dans la belle Sherbrookoise. 
Histoire de déménager…

Chemin de retour faisant, j’en ai profité pour geler en images, les derniers paysages de l’hiver Estrien. Les montagnes se sont montrées à moi sous leur léger manteau, alors que le ciel déversait encore quelques flocons. 

Inspirants moments…

À notre arrivée à Montréal, peu avant midi, je remerciais la Vie de veiller sur nous...

En milieu de journée, roulant en pleines Hautes-Laurentides, nous apprenions l’écrasement d’un avion aux Îles… 
Sept personnes y avaient perdu la Vie…
J’étais sans voix…

Déchirants moments...»


Addenda : Toutes mes sympathies aux familles éprouvées.

« M’en revenant de la jolie Sherbrookoise», mars 2016


Commentaires

Zoreilles a dit…
J'étais aussi sur la route en ce bel après-midi ensoleillé du 29 mars. Nous revenions de Barraute lorsque j'ai entendu à la radio de Ici Radio-Canada Première les premières informations qui sortaient au compte-goutte à propos de l'écrasement d'un petit avion à Havre-aux-Maisons. J'ai eu tellement peur pour Fred et Rollande qui devaient prendre Pascan pour s'en revenir chez eux après leur petit séjour à Québec...

Finalement, j'apprenais que Air Canada et Pascan n'avaient pas volé ce jour-là et qu'il s'agissait d'un avion privé. Par la suite, j'ai appris la tragédie qui avait emporté 5 membres de la famille Lapierre ainsi que les 2 pilotes. Quand j'ai vu les images, je savais exactement où c'était, je connais Havre-aux-Maisons comme le fond de ma poche, j'ai beaucoup de famille qui habitent proche de l'endroit de l'écrasement, mes parents ont habité là aussi, tout près de la Baie d'En dedans, de la butte à Mounette.

Tous les Madelinots sont en deuil, je les connais, ils vont se relever grâce à leur extraordinaire solidarité mais je suis plus inquiète pour la maman Lapierre et la sœur restante de la famille décimée.
Je comprends que cette tragédie touche même les Madelinots exilés.
Les accidents d'avion me bouleversent toujours. Que ce dernier est emporté autant de membres de la même famille du coup, dans une circonstance déjà de deuil, me touche aussi beaucoup.
Pour avoir aussi beaucoup "volé" le Nunavik, je sais que parfois, des risques sont pris. C'est une triste réalité.

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