« …
Mardi, Vald’Or. J’avais vu la spécialiste. Je repartais avec de nouvelles
gouttes pour traiter l’œil opéré qui s’amusait à faire problème. À la sortie,
une Dame avait étalé son corps de tout son long sur l’unique banc situé dans le
hall d’entrée du centre hospitalier.
D’un
regard timide, elle m’avait demandé si je désirais m’asseoir. Réservée je lui
avais répondu par la négative.
Je
préférais observer du haut de mes cinq pieds deux pouces, le va-et-vient des
visiteurs-éventuels-patients-employés. Pendant que j’attendais…
Quand
elle quitta, je pris place. C’était encore plus amusant d’épier ainsi la
multitude d’inconnus circulant. Puis l’idée saugrenue de prendre en photo le
siège usé par des milliers de derrières, me passa par la tête.
Ce
que je fis. Discrètement…
Je
me disais que ça pourrait être inspirant pour écrire un jour sur l’attente.
Celle des minutes qui passent avec patience et celle que l’on tourne vers
les gens qui nous entourent...
Depuis
longtemps j’ai apprivoisé la première; me reste à faire taire les autres…
Il
va sans dire que c’est la partie facile qui est atteinte… »
Addenda : Je m’absente pour
une courte virée (la première de l’année mais non la dernière!...) Retour prévu
le 15… mars!
« Au banc de l’attente », Vald’Or, mars 2016
|
Commentaires
En attendant clopin clopant
Passent des gens sans un tourment
En attendant passent les heures
Contre mon gré à contrecoeur
Ah si je pouvais reculer le temps
Fuir et me sauver comme avant
Je verrais au loin une lueur
Qui viendrait réchauffer mon cœur
etc. etc.
Si je m'en souviens encore après si longtemps, c'est que j'en avais fait une chanson alors c'est le rythme et les accords de guitare qui ponctuent ma mémoire!
Heureux séjour et bon printemps, avec tes yeux tout neufs. Moi, ce sera quelques jours après toi (du 17 au 21) que j'irai « faire les sucres » dans la famille des Laurentides!
Vive le printemps et les reprises de découvertes...