Il fut un Temps, il y a de
cela plusieurs années, suivant le courant de l’Harricana pour nous rendre dans
le P’tit Nord, nous faisions un arrêt obligé à l’épicerie du village de
St-Félix pour y ramasser des pointes de pizza que l’on déposait sur un essuie-tout
et qu’on dégustait bien avant d’être rendus au camp. Authentique rituel pour
gourmets-des-bois…
Quelle ne fut pas ma surprise
d’apprendre qu’on retrouvait maintenant la fameuse pizza, confortablement
couchée dans une jolie boîte, au Dépanneur Gendron sur la Perreault Ouest à
Rouyn!
Décidément, les pointes ont
fait du chemin!
Ce repas fut l’un de mes
bons moments passé en présence de ma Chum Gaa et de son Chum Ray,
inconditionnel consommateur de « scott towel »® et père
adoptif de la belle Mouffe (!).
Il y eut aussi la belle énergie
d'un vendredi matin, alors qu’un vent d’enfer se déchaînait à l’extérieur, deux Capricornes
déplacèrent « meubles et marées » pour dépoussiérer. Comme le verre
de Brouilly fut bon ce soir-là!
Le bonheur, n’est-ce pas d’avoir
les pieds glissés dans des Crocs TM,
alors que tout le corps se réchauffe auprès d’un feu, allumé sans retenue dans
la cour arrière d’une maison située en plein centre-ville, et cela par un beau
soir de novembre? Et si par bonheur on tient entre nos mains un verre de
Brouilly (ben oui toi Chose, un autre!), n’est-ce
pas là que se libère l’esprit… d’un vin chaleureux?
Tout ça mis ensemble, ça
vous ramène-t-y pas aux confins de l’extase vous pensez?...
Maintenant que je suis (presque) devenue
une « pro-pooleuse » au hockey (j’ai écouté stoïquement les explications
de Ray),
que je connais le Pierre de la Poudrière (ce n’est pas un Noble à ce
que je sache, mais avouez que ça sonne bien…) et que j’ai en ma
possession l’un des fameux « pétards-allume-feu-à-la-Ray », l’Abitibi-Témiscamingue
n’a qu’à bien se tenir!
Je reviens tout en force et
en connaissances de mon séjour Rouynorandien!
Commentaires
Je dirais l'esprit un brin valeureux.
Et j'attends madame Zoreilles avec fébrilité.