Ça se présentait comme une
journée toute simple et tranquille. J’avais bien quelques petites commissions à
faire en ville, mais rien de stressant, comme…
- passer au bureau de poste (je me
suis rivée le nez sur une porte close à l’occasion du jour du Souvenir. J’aurais
dû m’en rappeler… Grrr…);
- déposer
un livre arrivé à échéance à la bibliothèque (le deuxième tome
« Au pays du paradis perdu » que je n’ai pas terminé d’ailleurs. Je
laisse tomber les quatre autres tomes. Le rythme est trop lent à mon goût…);
- ramasser
du « gros tape » à la Papeterie (et du coup, j’ai pris
l’agenda zen 2016 même si j’avais décidé qu’un Ange-au-Temps-Retrouvé n’avait
plus besoin de ce genre d’outil…);
- m’arrêter
à la Co-op Val Nord (pour ne pas la nommer) y acheter
un panneau de bois pressé que je voulais faire tailler en partie, selon une mesure
bien précise, pour ne pas en être encombrée (futurs projets de
mosaïque dans l’air).
C’est là que j’ai eu maille
à partir avec l’un des gars de la cour. Un maladroit-marabout, blasphémant pour
tout et rien, conduisant le chariot élévateur tellement vite qu’il en échappa deux
fois le panneau (qui mordit sans façon la poussière, s’écornant
dans les coins…). Ne trouvant pas de crayon, il tira sa ligne
avec un couteau à lames, pris sa mesure avec un ruban à mesurer qui ne touchait
même pas la feuille qui faisait le « dos rond »... Je vous laisse imaginer de quoi à l'air le morceau taillé...
Sérieux et sans prétention, j’aurais
fait mieux…
Mais bon, moi je ne suis qu’une
« jeune » initiée. Peut-être que lui, sa nuit avait mal tournée. Allez
savoir…
J’espère juste, entre parenthèses,
que ça c’est mieux passé pour lui dans les heures qui suivirent…
"Broue dans le toupet", Amos, octobre 2015 |
Commentaires
J'hésitais entre retourner dans le magasin pour expliquer la façon dont j'avais été servie et laisser la chance au coureur...
Je ne donne pas cher de sa job si il ne change pas de comportement...
Comme client, on est en droit de s'attendre à plus de respect et j'aurais hésité moi aussi à en parler à ses supérieurs.
Depuis quelques années, je fais plutôt l'inverse. Lorsque j'ai été servie avec sourire, respect et professionnalisme, là je le souligne par écrit aux supérieurs immédiats de la personne, pour qu'elle en soit remerciée et valorisée par la direction. Parfois, je le fais verbalement aussi, auprès de la personne et auprès de son supérieur. En faisant du renforcement positif, j'imagine qu'on finit par avoir une certaine influence sur le service à la clientèle en général.
Je blaguais. Personnellement, je n'accepte jamais ce genre de comportement.
Il aurait gracieusement recommencer son travail et avec le sourire de son superviseur.